SI J’AVAIS SU

Un mini-lac ariégeois, pas un loch
Un mini-lac ariégeois, pas un loch

 

Si j’avais su que nous dormirions là, j’aurais « zoomé »

sur le groupe de bungalows bariolés à gauche de la photo.

 

  

Entre deux averses, nous avions effectivement inspecté les abords du lac de Carla-Bayle. Si Saint-Valentin sourit aux amoureux, il souhaite sans doute aussi bénir les unions : « mariage pluvieux, mariage heureux » affirme en effet le dicton. Nous ne savions pas encore que le gîte que nous avions réservé aurait presque les pieds dans l’eau. En effet, jadis le restaurant au centre du village louait un

« B&B en ville » mais celui-ci n’est plus disponible.

 

Après que nous eussions été saluer le chef, il nous a donc dirigés vers un petit calvaire au bord de la route, puis un chemin de traverse très en pente, et nous a laissés aux bons soins de Clarisse, la jeune femme chargée de l’accueil qui avait pour mission de nous faire essuyer les plâtres.

 

Calmez-vous, les petits loups, si celle-ci nous a gentiment fait le tour du propriétaire, la Civale veillait au grain et, surtout, un hidalgo qui assure l’entretien de la propriété et améliore le site web à ses moments perdus, surveillait tout cela d’en haut ; son compagnon en fait. Haut-bottée nous trouvâmes notre hôtesse mais rien ne la fit se démonter. Il faut dire que je n’ai fait aucune de mes remarques cavalières habituelles. Je suis sûr qu’elle saura mettre ce nouvel outil d’hébergement en selle, et cravacher quand il faut, mais aussi éviter les menus obstacles qui frapperont sans doute de plein fouet l’inauguration de tout cela. Un exemple : pour notre arrivée, l’éclairage des sentiers avait décidé de se mettre en grêve. Je crois qu’il revendique la semaine des 4 nuits et demies.

 

Le propriétaire, un breton très courtois, supervise en outre la mise en fonction de cette nouvelle unité. Le lendemain matin, c’est en pyjama ou en survêtement pour le moins « très cool » qu’il nous a fait un signe d’adieu. Je suppose qu’il loge sur place pour finaliser les derniers préparatifs avant l’ouverture définitive, qui approche à grands pas.

 

Mais de quoi s’agit-il ?

D’un ensemble de petits bungalows, flambant neufs même si le projet, m’a-t-on expliqué, date de nombreuses années. On vient de lui redonner vie après qu’il fût abandonné durant quelque temps. Personnellement, je n’aurais pas forcément choisi ce style de construction ni ces couleurs, mais par contre la localisation

à mi-pente, au calme et à l’écart, et la fonctionnalité – ils aiment ce terme, les agents immobiliers – rend le tout attractif. La lac offre un accès très facile, possède plusieurs pontons et on a le droit d’y nager. La pêche n’est pas interdite. La municipalité va établir une vraie plage et deux piscines sont prévues pour l’établissement. Bien entendu, les locations à la semaine seront possibles aussi.

 

Pour le chef F. de Oliveira (voir ICI), qui en est le restaurateur de référence, voilà l’occasion de pouvoir loger sur place (capacité de 50 lits disponibles à sa demande, nous a-t-il expliqué) un groupe de touristes gastronomes venus visiter la région et profiter de sa table. En outre, une vaste salle peut être utilisée au bord de l’eau, pour régaler les vacanciers.

 

Quand on voit la richesse des curiosités de ce Volvestre, et du Comminges un peu plus loin, voire même du Couserans, on se dit qu’une petite semaine par là doit pouvoir constituer une base de départ très agréable pour des vacances en famille, ou en couple. En outre, une soirée toulousaine ne constitue pas un déplacement lointain.

 

Je pense surtout, moi, que le bon petit kilomètre à pied qui sépare l’Auberge Pierre Bayle d’un lit douillet (excellente literie, by the way, et possibilité d’occulter totalement la chambre, indispensable pour moi), tout en descente, doit faire un bien fou à la digestion. A la belle saison s’entend.

 

 

 Les oiseaux du lac ont devancé le réveil pour nous dire qu’il était

l’heure de briser le charme et dire au revoir à Morphée.

C’est bien à temps que nous avons pris le petit déjeuner à l’auberge :

les viennoiseries toutes fraîches, venant du boulanger du village,

sont excellentes.

 

 

Renseignements: www.loustaldelcarlat.com 

                            NB: entrera en fonction prochainement

 

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