COUME MAJOU A LE CULTE DES BEAUX LIEUX

 

 

 

 

 

 

Dans la série « insolite »,

Coume Majou vous présente

un lieu de culte « culte » :

l’église rupestre de Vals.

 

 

 

 

 

 

 

 

Celle-ci date de la fin des Carolingiens. Mais il faut attendre 1887 pour voir édifier sa partie la plus élevée.

 

Sa base s’intègre dans la roche (des poudingues, vous diront les géologues) et l’entrée se glisse dans une large diaclase de celle-ci. On trouve sur place des vestiges archéologiques attestant de l’ancienneté de l’activité humaine, au moins 1500 avant notre ère. Ensuite, Gallo-romains et Mérovingiens y laissèrent des traces également.

 

Depuis 1956, année charnière de l’histoire contemporaine (cherchez bien), les fresques romanes du plafond de l’abside ont été restaurées.

 

Outre son caractère semi-enterré, ce qui confère un côté insolite à ce bâtiment sont les 3 niveaux de sa construction : la nef inférieure et son abside décorée, la nef supérieure ornée de vitraux et enfin la chapelle supérieure surmontée d’un donjon.

 

On entre par la fissure du rocher, pour se trouver nez à nez avec la salle basse et l’abside. Ensuite, un peu comme une mezzanine, on découvre toute la partie haute, non sans devoir pivoter de 180° sur soi-même. Oui, je sais, la description ne rend pas forcément compte de l’impression ressentie. Mais moi, qui n’ai pas le sens du sacré, j’avoue avoir été impressionné par le sentiment d’étrangeté et le jeu des lumières. Un peu d’encens, un petit joint et hop, Luc l’évangéliste aurait ressuscité ! Vous savez que la tradition rapporte que celui-ci était médecin – pour ce que cela signifiait à l’époque – et aussi le compagnon de Paul (compagnon ?).

 

 

Mais il n’a pas connu le Nazaréen lui-même.

Les commentateurs s’accordent à lui reconnaître

un travail de vérification des sources.

Aurait-il été le premier journaliste chrétien ?

Il mourut, sans avoir connu ni femme ni enfant, à l’âge de 84 ans.

Qu’a-t-il bien pu faire durant tout ce temps ?

 

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Thierry Charlier (lundi, 18 février 2013 09:49)

    1956, année charnière ?

    Oui, si on considère que l'indépendance tunisienne est une charnière !

    Oui, pour les 250 pauvres mineurs de fond du Bois du Casier.

    Oui, si on considère la crise de Suez comme une charnière !

    Oui, si on considère la naissance dee Johnny Rotten comme une charnière pour le -punk- rock.

    Mais 1958 me parait bien plus importante !

  • #2

    Luc Charlier (lundi, 18 février 2013 10:59)

    Au Bois du Casier, ce fut surtout un charnier!