LA CIVALE PARCOURT LES NOUVELLES DE LA RÉPUBLIQUE DES LETTRES

La Civale au Carla-Bayle
La Civale au Carla-Bayle

 

 

Ce très beau bâtiment abrite la

bibliothèque municipale

du Carla-Bayle.

Christine vous invite

à visiter le village

avec nous (ICI).

 

 

 

 

 

Pierre Bayle, fils du pasteur du village, doit s’exiler à Genève en 1671 : la France n’aime pas les relaps. Il reviendra ensuite au pays – in disguise et sous le pseudonyme de Bêle – et deviendra professeur à l’académie de Sedan. En 1681, le Roi-soleil ferme l’établissement et le penseur rejoint Rotterdam. Après sa Lettre sur la Comète (1682), il entamera alors la rédaction du périodique qui le rendra célèbre.

 

C’est toujours de Hollande qu’il assistera, impuissant, à la révocation de l’édit de Nantes – à mon avis d’étranger, mais je ne fais pas autorité, la plus grosse erreur économique et politique de toute l’histoire de France – et apprend la mort de son frère, en prison pour hérésie.

 

Les Provinces-Unies servent d’asile, dans ces années-là, à des gens comme Baruch de Spinoza, Descartes, Grotius, Huygens et Van Leeuwenhoek. C’est aussi là qu’on peut acquérir les oeuvres sortant des ateliers de Vermeer, Hals,

Van Ruysdael et le grand Rembrandt van Rijn.

 

 

Enfin, au moment où on « redécouvre » Denis Diderot,

trois cents ans après sa naissance,

il me semble que c’est avec Bayle que commence

réellement à briller cette « Lumière » qui envahira l’Europe.

On en est loin aujourd'hui, hélas !

 

 

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