SUPPRIMER DE TRIGANO L’IRRÉPARABLE OUTRAGE

Entrées maritimes sur la Costa Brava, 18 mars 2013
Entrées maritimes sur la Costa Brava, 18 mars 2013

 

 

Ce dimanche, le temps menaçait de pluie

la plaine du Roussillon

et les Albères.

Ce fut « cap au sud » et Cap de Creus ce devint.

 

 

 

Il convient sans doute de rappeler une histoire centenaire.

En 1908, le journal « La Veu de Catalunya » baptisait de Costa Brava la zone côtière qui remonte de l’embouchure du Riu Tordera, à peu près à hauteur de Lloret del Mar, jusqu’à la frontière française au niveau de Port Bou. Cette frange inclut aussi toute la zone du Cap de Creus, au nord de Cadaquès, qui commence à Port Lligat où Dali avait sa villa.

 

Vers les années ’60, le couple « mer-soleil » définissait partout en Europe, mais surtout en Méditerranée, un tourisme qui fut d’abord de farniente élitiste, puis très vite de masse. En 1962, le « Club Méd' » commença d’y installer un village de vacances s’étalant sur plus d’un kilomètre de côte et comptant jsuqu’à 440 bungalows. Les autorisations, en pleine période franquiste, furent entâchées de pas mal d’irrégularités.

 

On le ferma en 2004, dans un état d’entretien douteux et qui se détériora bien vite plus avant encore. La zone dut même être fermée, à cause du risque d’accident. Les autorités, espagnoles d’abord, puis de la Generalitat, achetèrent les lieux et un programme de destruction fut initié en 2007, en bord de mer pour commencer. Lors de mon dernier passage, des pancartes annonçaient l’évolution du chantier, à grand renfort de commentaire dithyrambique. Notez que le projet me paraissait totalement recommandable.

 

La phase de « déblayage » proprement dit débuta seulement à l’hiver 2009, car il fallait éloigner des milliers de mètres cubes de béton et des voies asphaltées.

 

 

Depuis 2011, les 200 ha sont rendus au public,

dans le cadre règlementé d’un Parc Naturel.

Je vous invite à consulter la galerie d'images qui en témoigne ICI.

 

 

 

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