NI LIMOUXIS NI LIMOUSIN : HAUTE-GARONNE TOUT SIMPLEMENT

Ste Anne, ne vois-tu rien venir ?
Ste Anne, ne vois-tu rien venir ?

 

 

 

 

 

 

 

Je vous ai parlé de la table

de Sylvain Joffre (ICI).

Eh bien, l’endroit est

doublement dangereux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, un des 6 points boucherie de la maison Recapé se trouve juste à côté, sur le Cours Goudouli à Quint Fonsegrives. Sous l’oeil de la gérante derrière la caisse enregistreuse, le garçon-boucher y est redoutablement efficace et commerçant. La marchandise n’est pas exactement bon marché mais la qualité proposée compense largement. En plus, il y a des promotions passagères qui valent la peine. Vous savez de toute façon que le Domaine de la Coume Majou ne défend pas le « pas cher à tout prix » et, en plus, cette société coopérative de production adhère à la charte des « entreprises solidaires » - pour ce qu’elle vaut – et assure la transformation elle-même, pratiquant un certain degré d’intégration verticale. Après, je ne sais rien de ses propriétaires ni de ses protections.

 

Nous nous y sommes arrêtés car Christine en avait déjà ramené tous les ingrédients nécessaires à un bon cassoulet et cela avait été succulent. Cette fois, c’est une côte de boeuf du Limousin, 23 jours de vieillissement, qui trône sur ma planche à découper. La plaque sur feu, même pas 5 minutes sur chaque face, puis 10 min pour se détendre dans un four tiède, lui a donné belle allure. La suite confirmera d’ailleurs.

 

Elle fut doublement arrosée : Cuvée La Migoua (Domaine Tempier) 1993 pour commencer, c’est-à-dire une moitié de mourvèdre provenant d’argilo-calcaires sur la pente du Beausset-Vieux, et de vieux grenaches plus un peu de cinsault. Après vingt ans de garde et avec un bouchon en parfait état, le vin est à boire et fit la fête à la viande. Un rien de .... Brett cependant, mais sans que cela soit gênant. Je ne suis pas un amateur inconditionnel du côté « animal » mais ne pourfend pas cette tendance non plus, tant qu’elle n’envahit pas tout. J’ai vidé la bouteille en une-deux-trois, n’abandonnant qu’un verre à Christine qui la trouve un peu « sauvage » pour son goût.

 

La repasse resta à Bandol, avec la cuvée pur mourvèdre du Château Ste Anne, 1993 également. Le bouchon, tout pourri au centre et sec sur les bords, ne céda qu’en petits morceaux et le niveau avait perdu 1 cm dans le col. Il fallut 10 min de carafe au vin pour larguer un poil de volatile mais alors, quel feu d’artifice fruité et fin à la fois. Beaucoup plus élégant que le précédent, mais avec un peu moins de corps et de gras. On s’est régalé.

 

Malgré de nombreux gobelets d’eau pure avalés en alternance,

la nuit réclama sa dose de paracétamol pour adoucir

le mal au crâne des sulfites. Dommage.

En même temps, toute ripaille mérite galère !

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Juicer Reviews (dimanche, 28 avril 2013 13:50)

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