MAIS OUI MAIS OUI, LA TAILLE EST FINIE

Le "bronzage agricole"
Le "bronzage agricole"

 

 

Il est peu après

quatre heures du matin

et le départ en Belgique

approche (demain).

Le dos que vous apercevez

n’est pas douloureux

mais on sent très nettement

le pouls artériel

et il paraît que ça « chauffe ».

Non, ce sont toutes les choses à faire que je passe en revue

qui m’empêchent de dormir.

 

 

 

 

Donc, hier matin, nous avons terminé la taille : un peu en retard – premiers bourgeons parfois éclos – mais un bon trois semaines plus tôt que l’an dernier. Il faut dire que mon collaborateur José a encore accepté quelques vignes supplémentaires en fermage sur son propre domaine et qu’il se « tape » 20 ha à lui en plus de l’aide qu’il m’apporte. Moi, par contre, je me suis libéré beaucoup plus que l’an passé et « ça s’y connaît » comme on dit ici, signifiant qu’on remarque la différence. Hier donc, ce fut ma deuxième exposition prolongée au doux (?) soleil des Fenouillèdes cette année. Résultat : ce que Lydie, l’adorable soeur de José , appelle « le bronzage agricole ». En effet, la plupart des tâches s’exécutent à moitié courbé et je pense que nous nous exposons spontanément dos au soleil. De même, ceux qui portent sandales et short – j’en fais souvent partie – ont la face arrière de la cuisse et le mollet bronzés, tandis que le devant reste plus pâle. Ici, la belle « Saint Andrew’s Cross » que j’arbore provient des bretelles du sécateur électrique, dont l’accumulateur tient le région lombaire bien au chaud, si besoin est.

 

Pour couronner le tout, en tripotant à l’éclairage de la remorque, hier, j’ai mis « HS » le stop et le feu arrière gauche de la voiture, ainsi que la lanterne droite et l’éclairage de plaque. Le manuel m’indique que tout cela dépend du fusible N° 9 ... qui est intact ! Il faut dire que le schéma présenté ne correspond absolument pas au bac à fusibles figurant sous le tableau de bord de MON modèle. J’ai fini par complètement changer l’éclairage de la remorque, qui fonctionne parfaitement à présent, mais vais devoir passer au garage pour repérer le fusible fautif, car aucun ne paraît grillé, bizarre !

 

Ce séjour en Belgique me verra rendre visite à un journaliste presque à la retraite que j’apprécie beaucoup pour une petite dégustation, ainsi qu’à l’associé de mon ami Eric Domb au sein de Pairi-Daiza. Il me verra aussi présent aux Journées Portes Ouvertes organisées par Pin’art à Malines ce dimanche. Il me verra assister à la représentation théâtrale dont fait partie la Loute. Il me verra enfin rendre des visites amicales. Ouf, c’est tout. Et, dès mardi, je serai de retour car le travail ne manque pas et Christine est en pleine campagne de dégustation et de livraison : la saison reprend enfin.

 

Ah, quel beau métier calme, vigneron !

 

 

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