UN VRAI « CACA-BOUDIN »

 

 

 

 

 

Quand je tiens un filon,

je l’exploite.

 

 

 

 

 

 

Vous avez vu il n’y a guère la Loute interprêter sur scène un rôle très naturel : celui d’une peste adorable. En fait, depuis sa plus tendre enfance, elle adore se grimer, jouer la comédie et donner dans la pantomine. Ses frères, reprenant un surnom attribué par feu mon père, la nommait le « petit caca-boudin » ou bien la « petite peste femelle ».

 

Dans mon illustration du jour, elle incarne une petite vieille exigeante sur la scène de la salle des fêtes de l’école communale de Wemmel si mon souvenir est bon. Elle a pris pour modèle sa propre grand-mère, imitant à la perfection sa manière de marcher et de s’approcher d’un texte pour le lire en ajustant sa paire de lunettes.

 

La Loute vineuse, elle, a remporté un joli succès dans un bar à vins de Barcelone, hier soir. Des amis autrichiens, connaisseurs en vin, et Vincent Pousson, qu’on ne présente plus, ancien collaborateur régulier à la RVF, ont pu découvrir la robe quasiment noire du millésime 2011, que je commence à proposer à la vente. Le nez s’ouvre sur des fruits rouges et noirs, du bitumineux, de l’empyreumatique, sans aucune trace parasite malgré son jeune âge (merci, la mise sans soufre), ni non plus d’oxydation. La bouche, pleine, douce, avec une touche crémeuse – moi, je dis lactique mais les avis divergent à ce sujet – est toute de longueur et d’harmonie, avec un soutien alcooleux déjà bien intégré.

 

Me plaît beaucoup.

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    La loute (mercredi, 01 mai 2013 20:21)

    C'était "petit venin poison femelle" papa!