Ce billet retrace
la naissance
d’une icône,
perle dans
son écrin,
huître bleue
tout ce
qu’il y a
de plus culte.
« Fauve comme une toile de Laurie Marencin
Ton regard est si intense
Promesse de bisous
A Love Supreme
Oh mon aimée ...
Les vendanges que nous avons faites ensemble
Furent les plus belles, les plus envoûtantes
Icône-madonne
Pulpeuse enveloppe
Mon air et mon temps
Mon éloignée ... »
La référence est claire, le dessein évident.
Et le dessin, ici tout au plus une esquisse, fuse.
Fusain et doigté, sur le papier rugueux, il deviendra icône, il deviendra idole.
Jaune elle l’a choisie, ce 3 novembre 2004, pour noircir le grain moyen, tendu.
Lui, sur son chevalet ; elle sur le petit tabouret, qui l’élèvera sur son tertre comme sur un piédestal.
Place du Tertre, j’avais encore le mien, de piédestal, ma statue du Commandeur.
Adolescence enfuie, années heureuses.
Le temps a passé, le portrait est devenu label, la Belle de Majou.
Prusse, olive, sanguine, souris, autant de couleurs ... déclinaison temporelle, sonnet de mes consonnes.
Qu’on sonne d’ailleurs et j’accours.
Pour lui dire que je l’aime.
Oui, exquise esquisse,
icône de mon Nikon,
ma Charlotte à moi.
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