Mes vendangeurs s’éparpillent.
Tout fout le camp.
Je vous ai conté les dérives artistiques de la Loute : après avoir lâchement abandonné son père et accessoirement ses études, elle suit à présent le chemin étroit des planches, obéissant aux ordres rythmés par les coups d’un ... brigadier.
La moitié de Jolo a fait encore bien pire. Délaissant le loueur de voitures qui le faisait vivre, abandonnant sa pauvre mère éplorée et laissant son père sans soutien pour ses vieux jours, il a rejoint le berceau de Stephen Biko, ou au moins sa tombe.
Suivez ICI son parcours. So far so good, il semblerait bien que les garde-fous de la civilisation ne lui manquent pas. Il ne regrette pas l’Europe, ni non plus ses parapets (oh, joli !).
Je suis sûr que ta mère et tes grand-mères sont prêtes à sponsoriser un bref retour vers la civilisation post-Olduvaiïenne de temps à autre. Choisis de préférence l’époque des vendanges – dans l’hémisphère nord - pour ce faire, s’il te plaît.
«... Far below we leave forever
Dreams of what we were
Hawu beke Mama-ye! Mama-ye!
In the beginning
Beneath the copper sky
Ancient bones
In the dust of Olduvai
Who made us, here, and why
Remember! ...”
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Patou (samedi, 04 mai 2013 10:49)
J'y travaille. Signé: la mère
Loïc (dimanche, 05 mai 2013 11:59)
"...make the future clear...
...make the future clear..."
Johan (mardi, 07 mai 2013 22:25)
We are the scatterlings of Africa!
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, Padre!
:-)