DUR DUR D’ÊTRE BLOGUEUR ....

A Saillagouse
A Saillagouse

 

 

 

 

 

 

 

 

quand on est vigneron !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, dans tous nos écrits, nos paroles, nos faits et gestes subsiste un fond d’aspect commercial. Et ce n’est pas mon point fort. J’essaie de réduire autant que possible ce versant des choses, et en même temps de ne pas faire de « dégat collatéral » : les clients sont parfois susceptibles, d’autant que beaucoup de chefs présentent des personnalités souvent très sensibles, très à l’écoute, inquiètes, et ce surtout quand ils sont très créatifs. Or, comme c’est ceux-là que Christine déniche, le plus souvent ....

 

Donc, si je vous dis que l’Hôtel Planes est un de nos clients préférés (voir ICI), cela va en mécontenter d’autres. Ohé, les mecs / les meufs, je n’ai pas dit que c’était le meilleur, ou le plus ceci, ou le plus cela. Simplement, moi, il me parle.

 

J’ai entendu celui des deux frères Planes qui est en cuisine, Jean-Luc, au micro de Gérard Jacquet, il y a 7-8 ans, alors que je roulais vers Maury. Il m’a donné envie de goûter son caneton aux raisins.

 

L’autre, Eric, qui tient la salle après que son épouse ait déjà accueilli le client à l’entrée du restaurant, a été un des premiers dans le département à apprécier la Cuvée Miquelet, avec le sommelier de la Galinette. Alors qu’elle ne figure pas à la carte des vins, il reste un fidèle de cette bouteille et la propose aux dîneurs ou pour des repas de fête. Pour info, il nous en reste un bon millier de cols ... et puis plus. Elle n’a été produite que dans le millésime 2005, mon « Maiden Voyage à moi ». Ses raisins me sont indispensables pour produire la Cuvée Majou et notre vin doux.

 

J’y ai mangé le canard avec mon ami Xavier. J’y ai mangé avec Yves (souvenir mémorable, lié notamment au moulin à poivre monumental apporté à une de nos convives). J’y ai emmené ma mère avant de prendre le Petit Train Jaune. J’y ai dîné en tête-à-tête avec la Loute – filet de poisson au Noilly Prat pour elle. On y a conduit « le Tonton », qui n’a pas laissé grand chose dans l’assiette ...

 

Comment vous décrire le lieu ?

Il s’agit d’un pilier central en pierre, qui soutient une belle charpente en bois verni, oui verni. Et tout autour s’articulent les tables, un comptoir à boissons, l’étagère aux desserts, les racks à vin, les alcools, le chariot à fromages et .... le passage vers la porte des cuisines, comme dans une mêlée. Il n’y a par contre pas de talonneur. De nombreux animaux empaillés contemplent le tout, depuis quatre générations de professionnels.

 

La carte ne change pas beaucoup, sauf au rythme des saisons : asperges pour le moment dans le velouté, et plutôt cèpes quand c’est leur tour; du pigeon pour l’instant, mais les venaisons à l’automne etc ... Immuables, le caneton et le pied de porc désossé tiennent les lignes arrière, tandis que l’assiette de charcuterie de montagne (à recommander) joue à l’ouverture. Important, un bon numéro 10 !

 

Attention, vous ne quitterez pas la table légers comme des isards, le ventre creux et avec une grosse envie de frites. Vous ne mangerez pas des huîtres bleues à la fumée de Havane ni du lasagne multi-viandes à l’émulsion de chenille signé Spanghero.

 

En plus, je vous conseille de terminer par le soufflé à l’orange, avec les compliments de l’insuline rapide en ce qui me concerne.

 

Ben voilà, c’est dit. Notez que, avec la belle saison,

je vous parlerai des autres restos*

du département où nous aimons nous asseoir, Christine et moi.

Leur nombre tend à se restreindre, de notre fait,

mais ceux qui restent, on y tient.

 

 

 

 

* Billets récents :

 

. à Montner :

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