ET SI J’ÉTAIS LE PAGANINI DU BLOG ?

11, rue de l'Eglise
11, rue de l'Eglise

 

 

Ne vous méprenez pas,

je ne flatte pas mon talent.

Ce compositeur génois,

violoniste virtuose lui-même,

a écrit beaucoup de

morceaux de bravoure.

C’est chiant comme du blues !

 

 

 

C’est Michel Smith - alias le Forgeron, ténébreux (c’est le Grand Jury Européen qui le dit) nostalgique de la RVF et de Paris-Match mais excellent camarade quand même, malgré ses knickerbrokers – qui prétend que je parle de tout et n’importe quoi. Pour lui donner raison, voici mon commentaire sur la photo qui illustre mon propos.

 

Pour ceux qui ont fréquenté ma chambre d’amis – pas une chambre d’hôtes commerciale – la vue qui vous saute aux yeux est familière. Un (très) grand angulaire vous présente à l’avant-plan le bouquet de fleurs de saison dans la jardinière de Christine. Il tient 3 semaines puis disparaît, rongé de maladies et de pucerons, chaque année. Je ne m’en occupe pas mais profite du spectacle, tant qu’il dure. Ce n’est pas tout à fait vrai : les cendres du tarpé y atterrissent.

 

Juste en face, le « cortal » (en fait une double remise avec étage et terrasse, qui ferait bien mon affaire) appartient à Jean-Louis, apothicaire à Perpignan et très gentil garçon. Il est le frère de Pierre, un vigneron de renom du départment, basé à Estagel et Tautavel. Le duo était propriétaire de ma maison, avant mon arrivée. Le bien est un peu défraîchi, il ne dépareille pas le village. Notez que la rue est propre et que le revêtement ainsi que les canivaux ont été refaits à neuf.

 

A droite sur le cliché, l’immeuble avec les balcons en fer forgé et les volets bleus abrite un jeune couple très actif. Madame, orthophoniste de formation – on dit logopède en Belgique – vient de faire quatre bébés en moins de cinq ans et les nourrit au sein plus longtemps que la période pour laquelle Nestlé possède de formulations pour son lait infanticide. Monsieur, se remettant sans se presser d’un problème de santé, a participé à cette activité et a totalement retapé la maison, détruisant au passage de vieilles cuves à vin toutes pourries qui encombraient le rez-de-chaussée. Je pense que sa revalidation est un succès.

 

De l’autre côté, la maison d’angle sert de toit à un garde forestier, jeune aussi et costaud, et à sa femme, qui lui donne également régulièrement de nouveaux bébés. Il les tatoue, leur met une bague et un émetteur et hop, dans la nature. Tous les ans, il les pèse et les vermifuge.

 

Voilà, vous connaissez à présent le voisinage paisible de la Coume Majou.

Xavier Erken, vous savez, le créateur de « Le Vin Passion », disait :

- « Avant, Luc, tu habitais une belle villa avec pelouse à Wemmel

(NB : ce qui n’est pas vrai, c’était une trois façades et un lopin de terre par derrière). Maintenant, tu vis dans un taudis sans même un jardin ! ».

Chacun possède sa manière de voir les choses.

 

 

 

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Michel Smith (lundi, 13 mai 2013 14:49)

    Ce taudis, comme dit l'autre, est un petit palace. Et tu peux continuer à dire tout et n'importe quoi à l'emporte-pièce comme bon te semble puisque tu es dans un pays aussi joyeux que libre.

  • #2

    Cad (lundi, 13 mai 2013 15:00)

    La maison bombée! Putain de fish eyes ;-)
    Quant à tes plantations florales, change d'espèce, sais pas, mets par exemple des asters, de l'ancolie, de la lavande pourquoi pas. Ou tout connement du thym. Voilà des espèces végétales qui ne craignent rien ou presque, sinon le manque d'eau