ON T’AIMAIT BIEN, MÉTÈQUE

† 23 mai 2013
† 23 mai 2013

 

 

 

 

Je ne vais pas vous faire le coup de la biographie.

De même, un

« sympathisant trostkiste »

 - je l’ai lu – qui possédait un duplex à l’Île Saint-Louis ...

 

 

 

 

 

 

Non, Moustaki, ce sont surtout deux anecdotes. Ben oui, on ne changera pas Léon.

 

A l’athénée (le lycée en Belgique, uniquement réservé aux garçons à l’époque), nous avions un prof. de maths qui se donnait de faux airs de dur à cuire et que personne ne prenait au sérieux. Il était par contre excellent photographe amateur et organisait des camps pour « Les Jeunesses Scientifiques » qui étaient fort suivis.

Un pastiche courait à son sujet :

 

« Avec ma gueule de vampire

de Dracula mais en bien pire

et ma moumoute aux quatre vents

Quand tu me vois au coin d’la rue

Quand tu me vois au coin d’la rue

Sûr tu peux faire ton testament ... »

 

Bon, ce n’est pas du grand art mais cela nous divertissait.

Les « anciens d’Adolphe Max » apprécieront.

 

 

L’autre concerne bien entendu « Ma Liberté ». Quel beau texte !

Je participais à des camps en Hollande – j’y suis devenu moniteur par la suite – où une trentaine de poneys islandais évoluaient en stabulation libre, et où à peu près autant d’adolescents issus de la bourgeoisie aisée passaient des vacances rustiques et sauvageonnes. Beaucoup d’amateurs de musique et des guitares partout, ambiance un peu « Peace & Love » mais assez surveillée quand même – on se débrouillait.

 

Elle s’appelait Annick et Moustaki faisait partie de ses favoris.

Comme je chante aussi faux que lui,

j’avais appris à marmonner cet air.

Voilà, c’est tout.

 

 

 

 

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