J’HALLUCINE

Je paie toujours mon addition, comme vous. Lui, non !
Je paie toujours mon addition, comme vous. Lui, non !

 

 

 

Nous n’aimons pas

prendre un repas

dans des restaurants

qui ne sont pas (encore)

clients, juste avant ou

juste après que nous les

ayons sollicités

et que nous ayons

présenté nos vins.

 

 

 

 

 

Cela pourrait passer pour une tentative de forcer la décision. Or, Christine et moi souhaitons nous faire des clients, pas « faire une vente ». Les premiers ont l’habitude de nous retenir durablement à la carte, convaincus de la qualité de nos vins et de leur adéquation avec la cuisine du chef.

 

Donc, crevant la dalle entre deux dégustations, c’est à Lirac que j’avais résolu d’aller déjeuner car nous n’y avions strictement rien à faire. Finalement, nous nous sommes attablés dans le « bistrot » de Saint Laurent des Arbres, sur le rond-point du village, au hasard et un peu pour le large parking à proximité. Il était un poil avant 13 heures.

 

Une ardoise indique « formule » et la carte ne s’applique qu’au repas du soir.

Choix entre trois entrées, trois plats (dont un manquait à notre arrivée, salle bien remplie), fromage ou dessert. Prix : 15 €.

 

Décoration très moderne et mélangeant tous les styles, un peu baroque et froid (gris éléphant et gris souris, il y en a pour toutes les tailles) mais plutôt sympa. Patronne entre deux âges, coiffée à la garçonne, très avenante et souriante, empressée et servant toute seule les deux salles au prix d’incessants aller-retours vers la porte à double charnière de la cuisine. Elle nous a apporté bien vite la bouteille d’eau (pschittée, car CO2 nécessaire entre les dégustations) et le blanc de Pélaquié demandés (22 € sur table).

 

On a eu : 1 tomate mozarella + 1 assiette de charcuterie (de qualité, y compris le jambon sec, ce qui est rare), 2 bavettes de veau TRES savoureuses, bien servies, et deux assiettes de fromage (Comté, Tomme, St Nectaire impeccables).

 

Ajoutez deux fois un petit café au goût italien – non solo restretto ma oltretutto perfetto – et le tout pour moins de 60 € et un peu plus de 90 min à table.

 

Bon, nous n’étions pas attablés au Château de Couffour - Serge Vieira, lui, est client depuis l’année de son installation  - mais on a fait un lunch tout à fait savoureux, bien arrosé (un peu trop même pour le midi) et équilibré.

« Non licet omnibus quotidie edere apud Bocusum Aureum », dit le sage.

 

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque Christine me fit parvenir le lien que VOICI.

Et le choix de "voici" n'est pas dû au seul hasard. 

 

Or, la patronne, que nous complimentions sur le service, nous avait indiqué qu’un groupe de trois personnes, se présentant comme « critiques gastronomiques », lui avait proposé une insertion contre une somme que j’avais jugée rondelette (entre 500 et 1000 €, je ne me souviens plus). Devant son refus, on lui avait offert en alternative un billet sur le blog en échange du repas pour trois ce jour-là. Et l’affaire fut conclue. On lui a reproché de ne pas accepter d’animaux à l’intérieur et, effectivement, que le menu seul soit servi à midi, et non la carte. Quelque temps plus tard, un billet très sévère l’avait « récompensée » de son acceptation. Elle ne se souvenait plus du media ... et elle a bien raison.

 

Je me demande si mon quiddam et celui du lien

ne sont pas les mêmes profiteurs. En cherchant un peu (voir ICI)

je m’aperçois que je ne suis pas le seul à réprouver le comportement

de ce type d’individus, qui déshonorent la gastronomie

dans son ensemble : d’une part par leur sens malsain du lucre

et ensuite par leur mauvaise foi, sans parler de leur fatuité.

Shame on you !

 

 

Adresse: Le Papet

1 Place de la Mairie

30126 St Laurent des Arbres

 

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Gudrun Eussner (samedi, 25 mai 2013 23:23)

    Ce ne sont pas des critiques gastronomiques mais des <a href="http://linstant-resto.blogspot.fr">Instant Morfals</a>, ils mangent chaque jour ailleurs. Les photos accompagnant leurs textes sont laides. Les plats du Café Latin p.e. ressemblent aux repas des cantines.