ON PREND LES MÊMES ET ....

Saint-Louis c'était sous un chêne
Saint-Louis c'était sous un chêne

 

 

 

 

 

 

... on mange ailleurs.

 

 

 

 

 

 

 

Vous nous aviez quittés au Roc Blanc et en route pour Collioure. Aux premières gouttes de pluie, la fourgonette a vu se rasseoir notre petit groupe, que la faim commençait à titiller, fringale pourtant modérée pour certains – suivez mon regard - par la retenue à laquelle incitaient les excès de la veille.

 

Je vous avais parlé ICI de la « formule » initiée par notre restaurateur sur le Côte Vermeille. Ce fut l’occasion d’aller la tester de gustibus, même si un atout supplémentaire nous manquait à cause des conditions atmosphériques : la splendide terrasse face aux flots bleus.

Voici ce qu’on nous offrait :

 

Omelette deux œufs au saumon mariné

ou

Velouté de carottes au cumin

 ~~~ 

Onglet de boeuf, fondue de poireaux

ou 

Filets de maquereau, courgettes confites
 ~~

Clafoutis aux cerises

ou 

Crème brûlée

 

 

A part la crème brûlée, nous avons tout choisi en panachant. Tout était délicieux avec le « pompon » pour l’émincée de courgettes confites, excessivement savoureuses et rehaussées de pignons de pin rôtis et de thym (en fleur pour le moment et très savoureux).

 

Cette formule vous est proposée à midi. En attendant que le beau temps qui VA revenir (un jour) ramène son flot de touristes de passage, il reste bien entendu à se consoler avec la carte complète et, notamment, sa suggestion de poisson du jour basée sur l’offre des « petits métiers ». Elle vaut chaque fois la peine. Je déplore la « surpêche », en Méditerranée comme ailleurs, mais elle a au moins cela de bon qu’elle favorise l’inventivité et l’improvisation. Si on avait Saint-Pierre, turbot, sole et dorade royale tous les jours, on s’en lasserait peut-être (quoique ....).

 

Quant à la carte des vins, que j’ai eu le loisir de détailler pour la commenter à mes convives – d’ordinaire, je fais confiance au sommelier quand je visite un restaurant parmi nos clients - elle couvre réellement toutes les zones du département et est d’ailleurs organisée en fonction de la localisation des producteurs. Il va de soi qu’il faut arriver à « faire tourner » un si grand nombre de références. Je pense que, pour l’amateur désireux de se faire une idée de l’offre des Pyrénées Orientales, cet établissement est un des plus « didactiques ». Il faut dire que le propriétaire est belge – nous sommes souvent des amateurs éclectiques – et qu’il reçoit à table beaucoup de pensionnaires de l’hôtel, qui font en saison des séjours d’une semaine ou plus et exigent donc de la variété. Enfin, cela implique aussi que les fournisseurs fassent l’effort de livrer régulièrement des commandes de taille modeste – ce qui est notre cas – car il est impensable dans le contexte actuel du tourisme local d’immobiliser des centaines de bouteilles en cave. Seuls des restaurants d’exception arrivent à maintenir une cave pléthorique (parfois jusqu’à

5 - 6.000 cols) et ils doivent bien entendu en répercuter le coût sur l’addition.

 

Nous, localisation oblige, nous avons fini par choisir un Collioure blanc, celui de Pierre Gaillard qui compte pour moi parmi les meilleurs (grenache gris, rolle et un peu de roussanne dans l’assemblage).

 

A contrario, Christine et moi apprécions également la cuisine exotique (péninsule indochinoise d’une part, Pakistan et nord de l’Inde d’autre part) et il en existe de bons représentants sur Perpignan, mais nous ne buvons pas de vin chez eux : l’offre y est réellement totalement insignifiante. C’est donc la maison « Sémillante ®» qui en profite.

 

 

 

BON PROFIT TOUTOM !

 

 

Adresse du jour :

Les Jardins du Cèdre

(M. Xavier Mahaux)

29 route de Banyuls

66660 Port-Vendres

T° 04.68.82.01.05

 

 

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