ARCHITECTURE

Où est Marko Ramius, le "Maître de Vilnius" ?
Où est Marko Ramius, le "Maître de Vilnius" ?

 

Cela fait couler

beaucoup d’encre,

et pas rien que sur la

planche à dessin.

 

 

 

 

« ... Mon ami est une valeur sûre
Qui dit souvent sans prétention
Qu'à la minceur des épluchures
On voit la grandeur des nations ... »

 

(Caporal Casse-pompon, J. Brel)

 

 

Moi, mon ami est féru d’architecture et il admire l’architecte Nouvel, un très grand de son métier, paraît-il. Je n’y entends pas grand chose, en grands architectes, ayant décliné l’offre de la franc-maçonnerie qui me tendait pourtant ses bras potelés hors de son petit tablier. Sur mon cliché, vous voyez une spectatrice perdue dans l’immensité d’un bâtiment signé du maître. Je n’ai jamais visité de sous-marin à propulsion nucléaire et suppose qu’il y a moins d’espace à bord. Mais j’ai vu et revu le film avec Sean Connery, « The Hunt for Red October », et l’atmosphère y est un peu la même. Vous parlez d’une « détente ». Ici, nous sommes dans les coursives, pardon : la galerie d’entrée, de la salle principale de l’ensemble du nouveau théâtre de Perpignan, appelée le Grenat (comme mon Rivesaltes). Cliquez ICI pour obtenir un aperçu du complexe.

 

On ne va pas discuter de goûts et de couleurs. Sachez seulement que le tout a coûté une fortune à la communauté et qu’un montage rocambolesque a permis un financement assorti d’une sorte de bail de location long terme à une régie ou que sais-je, le tout endettant le contribuable perpignanais in saecula saeculorum. Lors des premières représentations, peu après l’inauguration en grande pompe, une inondation importante a eu lieu, suite à l’infiltration par la toiture d’une petite averse de rien du tout. Il paraît que c’est « normal pour un nouveau bâtiment public de ne pas être étanche d’emblée ». J’hallucine.

 

Il en va de même au vignoble. On avait eu Faugères, Cheval Blanc, plein de trucs dans la Maremma (Ammiraglia par exemple pour rester dans la marine de guerre) ... etc

 

Lalau se jette à l’eau aussi pour sonner l’hallali de l’esthétique, tentant de couvrir le son de l’angélus en plein Saint-Emilion. Et oui, l’horreur architecturale se rencontre partout, même à .... la croizille des chemins. C’est d’ailleurs à un Carrefour similaire qu’Oedipe avait rencontré son destin et transperçé Laïos, poussant son chariot plein de bouteilles sortant tout droit du linéaire de cette enseigne. Il y avait du Picrate, de l’Ambroisie, du Falerne, du Tirésias et de la Coume Majou.

 

Pour ce dernier cru, des témoins directs

affirment qu’on ne l’a jamais

rencontré dans la GD de Béotie,

tandis que d’autres prétendent que si.

C’est de là qu’est née l’expression :

« Thébain que oui, Thébain que non ».

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Yiyi (jeudi, 06 juin 2013 07:32)

    Bof...