PAS DÉGUEU, CETTE DELBARD

Les bigalises caramélisent ...
Les bigalises caramélisent ...

 

 

 

 

 

 

Commentry, vous connaissez ?

 Et Céret ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour un ancien néphrologue devenu voyageur de commerce afin de colporter la bonne parole du Domaine de la Coume Majou, la ville de Commentry, berceau du parti socialiste en France (1902), c’est malheureusement surtout Adisseo.

 

Cette usine de produits chimiques, nutritionnels et pharmaceutiques fabrique notamment de la vitamine A. Malheureusement, elle fabrique aussi des cancers chez ses employés : un composé, appelé molécule C5, entraîne de manière incontestable le développement de tumeurs malignes, et notamment des cancers du rein. Seule Adisseo, qui appartenait d’abord à Rhône-Poulenc, pour devenir ensuite une branche d’Aventis, et maintenant du groupe Blue Star (nutrition animale) utilise ce processus-là. Chez les concurrents, BASF et Hoffmann-Laroche, pas des « tendres » non plus, on a pourtant retenu d’autres voies de synthèse et il n’y a pas de fréquence accrue de cancers au sein du personnel.

 

La firme a été condamnée en 2007 par le tribunal des affaires de Sécurité Sociale pour faute inexcusable aux dépens de 9 salariés mais 54 cas sont incriminés au total, dont un grand nombre de cancers de la prostate également. En outre, Adisseo produit aussi des dérivés d’un acide aminé contenant du soufre, la méthionine, et on ne peut pas l’ignorer quand on circule sous le vent dans ce coin de l’Allier : ça pue comme après une digestion laborieuse de légumineuses (lentilles p.e.) ou de petits oignons.

 

Mais Commentry, c’est aussi le pépiniériste Delbard et son centre de recherche doublé de ses roseraies. C’est là qu’est née en 2008 la variété de cerisier bigareau « Bigalise », qui se pollinise avec la burlat. Le fruit est assez gros, très ferme, d’un beau rouge et peut devenir très sucré à pleine maturité, en conservant peu d’acidité.

 

Cette après-midi, la fille de Christine partait en rando pour trois jours sur les crêtes des Albères, entre le Perthus et Banyuls. Nous sommes allés la « droper » à son point de départ et en avons profité pour aller acheter 5 kilos de « cerises éclatées » à Céret. Les dix euros de la caissette, plus un peu de sucre de canne et du fructose nous ont donné, après dénoyautage, huit pots de confiture exquise.

 

Notre illustration vous montre

l’alchimie de la confiote

en plein devenir. Abracadabra !

 

 

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