ET ÇA SENT BON EN PLUS !

Il y avait des genêts

au fond de la vigne.

Quelques rameaux trônent

à présent dans la pièce

proche de l’ordinateur,

le salon pour ceux qui connaissent les lieux.

Christine est passée par là.

Tout l’étage embaume.

 

 

 

Je n’ai pas pu terminer cette parcelle hier : quatre heures ont eu raison de mes abdo latéraux – déficients – et même les triceps commencent à se tétaniser, malgré les silent-blocs très efficaces. C’est que cela vibre, un moteur deux-temps qui accélère. En outre, le rouchat (ondée) n’est pas loin, comme vous le montre la photo. 

 

Toutefois, voyez déjà le résultat : les pieds sont bien dégagés, le « foin » va sécher au soleil quand il reviendra – car il va revenir un jour – et la floraison (cette semaine ?) ne sera pas gâchée par les graminées et autres élements perturbateurs. Après, je pourrai ébourgeonner à l’aise. C’est qu’on la soigne, cette Loute. Bon, vous dire qu’aucune feuille ne présente la moindre trace d’oïdium serait mentir mais c’est vraiment très rare et il est en train de « sécher ». On avait obervé quelques drapeaux il y a trois semaines. D’ailleurs, on verra vers le 20-23 juin, tant je suis, moi, persuadé que ce fameux oïdium de la Saint-Jean n’apparaît pas par enchantement à ce moment-là. Il représente les premières manifestations très visibles à l’oeil nu – et du haut du tracteur pour beaucoup – d’une infestation qui dure déjà depuis un moment.

 

Par contre, les passages de sanglier sont encore plus nombreux que d’ordinaire et cela m’inquiète, même s’ils semblent bouder le carignan (amertume). Ils cassent des bras en fouillant le sol à la recherche de vers dont ils sont friands. Et ils se grattent aux souches également. Sales bêtes !

 

Pour ceux qui ont de bons yeux – cliquez sur l’image pour l’agrandir – vous verrez des zones plus claires sur certains pieds (à droite sur le cliché). C’est là où le quadruple fil du « roto » à entamé l’écorce, une maladresse de ma part. Cela pourrait entraîner une infection de la souche et il vaut donc mieux éviter. Mais c’est si vite arrivé ! En bord de passage, certaines souches prennent parfois un « coup de tracteur ». Cela me plaît beaucoup moins.

 

Sinon, c’est joli la Coume Majou, non ?

Venez nous voir !