LA BIEN TRAITÉE DE MAASTRICHT

Sous le soleil du Limbourg
Sous le soleil du Limbourg

 

 

 

 

 

 

« On » va encore

me reprocher

mon titre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le plaisir d’un bon mot, j’aurais tout aussi bien pu titrer : la « retraitée » de Maastricht. Mais Christine n’est pas née le 19 décembre 1948. D’ailleurs, elle n’est pas née un 19 décembre, même si je me plais à le prétendre par facétie.

 

Ceux qui suivent mon modeste blog avec un tant soit peu d’assiduité – et il y en a mais je ne les dénoncerai pas – se sont rendus compte de notre absence. Pendant une petite semaine, nous sommes allés porter la bonne parole du Domaine de la Coume Majou en Belgique et sur ses confins. Nous avons ainsi franchi trois fois les frontières pour nous rendre aux Pays-Bas, en Allemagne et en France. Ce voyage a donc été placé sous le signe de « Trois bornes et un Confin ». A chaque fois, j’ai dévoilé à Christine un petit coin d’Europe nouveau et proche, sombre et lumineux à la fois, nostalgique et romantique dans le même mouvement.

 

A peine rentré, il faut que je remercie tous ceux qui m’ont soutenu pendant la préparation de ce mini-trip, ou au cours de celui-ci, ou enfin par leurs messages que je découvre à mon retour. J’y sacrifie comme le ferait une starlette à qui on décerne une récompense pour son jeu, ou un universitaire américain qui délivre une master-class au cours d’un congrès, ou un « artist in residence » au moment de dévoiler sa nouvelle création. Sauf que moi, c’est sincère ....

 

Ce ne sont donc pas toutes les mères de mes enfants que je remercierai, ni telle ou telle de mes compagnes passées. Ce n’est même pas Christine pour sa patience, son soutien, sa compréhension indéfectible etc .... Ce n’est pas Dieu non plus, ni même le diable, son compère. Ce n’est pas le doyen de ma faculté, mon député, mon coach, mon impressario ....

 

Non, je vais d’abord remercier Marc et Michel (l’ordre est alphabétique), qui m’ont ôté une belle épine du pied (one more time).

 

Ensuite, je vais remercier l’une des mères de mes enfants quand même, pour son accueil irremplaçable, comme toujours. On reparlera de ceci prochainement, et en images !

 

Et je vais remercier Marc et Anne, qui ont failli m’accueillir lundi soir, mais à qui un bouleversement des priorités m’a obligé de faire faux bond. C’est partie remise.

 

Et je vais remercier Patrick : sans lui, je n’aurais jamais découvert Visé de si haut. En outre, je n’avais pas réalisé à quel point mon heure d’arrivée bouleversait sa soirée du dimanche. Il faut dire que sans lui je n’aurais pas eu non plus des ... visées sur un rijsttafel dans la ville voisine, à la Rechtstraat, pour le lendemain. Hélas, si le dimanche est bien jour de mariage à Bamako, le lundi est celui de fermeture hebdomadaire dans cette partie du pays mosan. Anderen beter ....

 

Et je vais également remercier tous les amis d’Yves qui ont montré tant d’intérêt envers notre travail. Je les invite avec insistance à venir découvrir nos vignes. Elles sont le seul secret derrière les particularités de nos vins. Une fois qu’ils auront vu les grappes, ils comprendront l’origine du fruité, de la douce chaleur et du velouté des tannins des crus qui naissent à la cave de Corneilla, après une longue gestation sur les ceps de Saint-Paul-de-Fenoullet et d’Estagel.

 

Enfin, last but not least, je vais remercier mon frère Thierry pour la chaleureuse soirée passée avec lui (et la table qu’il nous a fait découvrir), ainsi que Loïc pour ses excellentes nouvelles et la Loute en personne pour son sourire, son humour finement teinté de cynisme – de qui tiendrait-elle cela ? - et sa « chronique d’une visite annoncée ». Et je vais remercier la vioque de ce blog de n’avoir fait qu’une bouchée de ce magnifique dos de cabillaud à la « sauce blanche » que l’Atlantique nous a offert.

 

Nous reprenons le collier sous le soleil et pouvons vous annoncer,

au décours de ce séjour, que ceux qui passeront le mois d’août

entre Duinbergen et le Zwin pourront alors s’y approvisionner

en vin de la Coume Majou, sans malheur.

 

 

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