À TRILLA, LA COUME MA«y»OU SERA BIEN LÀ

 

 

 

 

 

 

Depuis trois ans,

la Hanse et la Moselle

font vivre le Fenouillèdes

au rythme des vieux cépages.

Nous en serons cette fois encore.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici, nous vous devons des explications. Le département des Pyrénées Orientales, à majorité catalane même si la plupart des gens qui se réclament de cette peuplade n’en parlent pas la langue, ou alors dans une version tellement francisée qu’elle en devient pathétique, compte parmi sa population active un grand nombre « d’estrangers ».

 

Nous avons ainsi la chance d’héberger un couple singulier : (i) André Domine, ami de notre Eric Boschman national, mais surtout journaliste oenologique et auteur de manuels qui font autorité, originaire des bords de la Baltique, je crois, qui a pondu la formule que je répète sans cesse – en citant son auteur : « La France est le seul pays de l’UE qui n’a pas encore connu la Révolution Française », et (ii) sa compagne, Mechteld, saxophoniste (alto) de talent venant du confluent de la Moselle, la Saar et la Ruwer, où pas loin de là. Elle occupe des fonctions dans la dynamique équipe municipale du petit village (occitan) de Trilla et est toujours partante pour des « happenings » pourvu qu’ils soient intellectuellement de qualité et/ou humanitaires.

 

Il y a trois ans, ils ont été à la base, avec le soutien de la mairie, de la création de la Fête des Vieux Cépages. Nous en fûmes. Elle a connu un succès d’estime et fut d’après moi une réussite, certainement pour une première. Au moment du repas du soir, pour lequel l’organisation s’est trouvée sans vin – on essuie toujours les plâtres au début – nous avions rafraîchi à la hâte tous les échantillons que nous avions embarqués et les avons mis à la disposition du public quasiment sans marge bénéficiaire. Léon n’est pas un très bon commerçant mais il serait allé droit au paradis après son trépas s’il avait cru en Dieu. Le vin de la fête a donc été très bon.

 

L’an dernier, on l’a rebaptisée « Première Fête des Vieux Cépages », alors qu’on en était de facto à la deuxième édition. Je ne sais pas pourquoi mais suppose qu’il existe des « aides » du Conseil Général - comme pour tout en France – pour la création d’un fête nouvelle. Elle connut cette fois un réel succès populaire et l’ambiance y a été encore meilleure que la première fois. Le respectable Pierre Torrès nous y a fait un de ces exposés magistraux dont il a le secret, notre Forgeron d’amour a tenu « table carignanesque ouverte » et une troupe de Cariocas a failli me causer des problèmes de pantalon (voir ICI). En outre, de nombreuses animations dans le village, avec notamment des présences musicales multiples et de qualité, ont ravi le public. Nous sommes partis tard dans la nuit, ayant refait le monde avec un petit groupe de gens adorables, auquel s’est joint Marcel Bühler et sa charmante compagne américaine, ainsi qu’une amie suisse a eux, soprano coloratura qui a égayé la soirée de ses .... trilles. Normal, vu le nom du village. Il y avait aussi la moitié du comité organisateur, un peintre-photographe américain, un psychanalyste allemand très bon danseur, Michel Smith, les époux Sirre ... une bonne bande, quoi.

 

Au cours de la redescente vers le Riberal par le chemin muletier qui mène au village, Christine s’est enquise au moins cent fois de : « Ça va, toi ? » avant de s’endormir profondément, bercée par le doux ronronnement du diesel Peugeot bien rôdé après plus de 350.000 km de loyaux services (presque 400.000 à ce jour).

 

Il n’y a eu qu’un « hic », d’après notre amie Clémentine et sa copine norvégo-thaï, Gudrun : pas assez de restauration sur place pendant la journée pour pouvoir sustenter tout le monde. L’organisation a rectifié le tir pour sa troisième édition, celle de la « Fameuse Fête des Vieux Cépages », à venir.

 

 

Nous vous en dirons plus la prochaine fois

mais retenez déjà la date : le samedi 20 juillet 2013,

veille de la Fête Nationale belge – vous savez :

« Leu-e Roi, la Reine et son bébé, schêele Marée .... ».

Venez-y nombreux !