DU HAUT DE CE LUBERON, PLUS DE 20 ANS DE MA VIE VOUS CONTEMPLENT

Photo © site des propriétaires
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Si on ratisse large,

et si on inclut la face ouest

du Mont Ventoux

et les alentours de Carpentras

dans la zone, pour pouvoir compter mes amis

William et Christine

dans le nombre, cela remonte en effet à l’année 1969.

 

 

 

Pour moi, elle ne fut pas érotique du tout, oh que non, c’était au sinistre Athénée Adolphe Max, sous la férule du non moins sinistre Georges Van Hout, un être sans doute intelligent mais dont l’action perverse et délétère a marqué des générations de potaches. Je fais partie du nombre et ne pourrai jamais lui trouver de circonstances atténuantes. Puisse le Grand Architecte ne jamais lui accorder de repos et puisse son âme d'actuaire errer sans fin dans le plan euclidien de la sixième dimension, plutôt du côté obscur. Je ne t'aime pas, Jean le Paillot, tu fus un mauvais homme !

 

Mais l’anecdote que je veux vous conter nous conduit tout droit à Gargas, du côté d’Apt, et vous allez voir par quel détour !

 

Samedi de la semaine précédente, je devais abandonner un paquet du côté de Calvoet, vous savez la gare après Stalle sur la ligne de chemin de fer qui relie directement Beijing à Uccle. Arrivé sur les lieux, et sur le coup de 13 h 30’, pas de récipiendaire ni au parlophone, ni à l’interphone, ni au téléphone. Pas besoin de gueuler, je demande à l’hygiaphone et à Jean-Louis Aubert.

 

L’immeuble se dresse au-dessus d’un cabinet de consultation de dermatologie. A tout hasard, je sonne à cette adresse, pour y abandonner ma missive, et une charmante jeune femme en blouse blanche vient m’ouvrir, laisant au passage filer ses derniers patients.

 

Je me présente et elle éclate de rire : «  Je vous connais, vous avez jadis travaillé pour mon père, pour le compte de la firme x, et il m’a déjà parlé de vous, plutôt en bien ». Nous échangeons des adresses et je lui abandonne une bouteille de Cuvée Majou, pour goûter ma production et pour la dédommager d’avoir accepté un instant le rôle de concierge.

 

Figurez-vous que ledit papa, cheveux chatain foncé et jolie moustache si je me souviens bien, un peu genre « Magnum », très distingué - mais notre collaboration professionnelle remonte au milieu des années ’90 et je peux me tromper – a émigré vers Orange il y a quinze ans. Il possède à présent une splendide villa provençale au sud du Grand Luberon, où il loue des chambres d’hôtes de grand luxe et une suite, le tout tenu par son épouse. Ils étaient venus jadis assister ensemble à une dégustation de vin de Loire chez moi, à Wemmel.

 

Ils sont en outre des clients réguliers de nouveaux restaurants où Christine a « placé » mes vins : du côté d’Avignon, de Bonnieux, de Cadenet, de Cavaillon, de Cucuron, de Pujaut et j’en passe. Le monde est réellement petit et ... les Belges se retrouvent partout.

 

Je leur rendrai visite dès que possible .... avec quelques bouteilles,

for good old times’ sake !

 

Renseignements : Clos Saint-Jean, M et Mme Sornin

 

 

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