LÉON, COMME BISMARCK ET KOHL

 

 

Si Louis XIV aimait

le Palatinat Rhénan,

d’autres personnages historiques y ont également laissé leur marque.

 

 

 

 

 

Lorsque Helmut Kohl avait reçu la “Dame de Fer”, c’est à Deidesheim, un des plus beaux villages de la Weinstraße, qu’il l’avait invitée pour aller déguster le fameux « Saumagen », équivalent teutonique de la « panse de brebis fâârcie ».

 

Et c’est sur le coteau du village voisin de Forst que poussent les raisins du cru Ungeheuer (appellation fréquente au sein du vignoble allemand), un des favoris du chancelier Bismarck.

 

Pour moi, Deidesheim restera lié de manière indécrottable – c’est presque le cas de le dire – à mon setter « Nelson » pointant sa truffe sans aucune délicatesse vers un endroit précis mais intime du corps d’une demoiselle sortant peu vêtue de la magnifique salle de bain d’une des chambres de l’hôtel – un des affiliés, à l’époque, à la chaîne des Romantik Hotel. Cela jeta un froid et compliqua grandement ma manoeuvre par après. Le reste serait indélicat.

 

Deidesheim, c’est aussi un des cinq ou six meilleurs repas de toute ma vie, dans la salle du restaurant gastronomique – je n’y suis allé qu’une seule fois – après avoir passé la journée dans la salle d’armes Mercedes de Tauberbischofsheim (on dit « Tébébé »).

 

Et surtout, c’est plus de 25 ans de dégustation au Geheimer Rat Dr von Bassermann-Jordan, notamment avec son «vieux » maître de chai d’avant la passation de pouvoir qui eut lieu en 1996, au décès du Dr Ludwig, moment où son épouse Margit reprit le flambeau. Que de beaux vins !

 

Notez que le village n’est pas avare en domaines de qualité : Reichsrat von Buhl, Wegeler-Deinhard et d’autres que je connais moins. Je vais aussi chez Dr Bürklin-Wolf à Wachenheim.

 

Ici, Christine m’a tiré le portrait devant l’hôtel-restaurant, dont le prix actuel des chambres ne correspond malheureusement plus à l’épaisseur de ma bourse. Je peux par contre tout-à-fait recommander la pension Resi, 10 minutes à pied du centre du village, calme et aux chambres soignées et spacieuses.

 

Nous avons néanmoins pris le dîner à la partie « Stube » (brasserie) du Deidesheimer Hof, excellent et raisonnable comme addition. La carte des vins, régionaux notamment, est impressionnante et à des coefficients de l’ordre de 2,5.

 

Zum Wohl !