PENDANT CE TEMPS, LES AUTRES DÉFILENT

Ainsi soit-il ....
Ainsi soit-il ....

 

 

 

 

Je ne sais ce que ces bons pères

voulaient rendre public

comme message.

Ils ne cherchaient pas

le contact avec les passants,

ne distribuaient pas de pamphlet

et ne scandaient aucun slogan.

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes le 14 juillet, et la France qui aime la France est scotchée devant son petit écran – de plus en plus, celui-ci est d’ailleurs de grande taille - mais nous déambulons le long des allées qui bordent le Canal de la Robine, à Narbonne. Monsieur le maire va inaugurer la nouvelle passerelle et les modifications de ce quartier historique. Je dois avouer que l’ensemble est plutôt réussi, même si, comme toujours, les budgets mis en œuvre ont fait l’objet de critiques sévères, ainsi que les choix esthétiques.

 

Cette année, les Champs Elysées ont accueilli le président malien, M. Dioncounda Traouré, un intérimaire. Je suppose que cela rentre dans le programme du gouvernement français pour donner leur chance à des jeunes accédant pour la première fois au marché du travail. N’étant ni un spécialiste des questions militaires, ni un ardent défenseur des « ingérences » si chères à Kouchner, je me garderai bien d’en interpréter la portée.

 

Plus généralement, l’ambiance de Narbonne en ce dimanche matin nous a énormément plu. Les halles grouillaient de monde et l’approvisionnement ne le cédait en rien à l’achalandage. Ce sont surtout les poissonniers qui m’ont inspiré. Outre la pêche de spécimens ridiculement petits, comme partout, on y observe aussi de bien belles prises des « petits métiers ». Nous avons jeté notre dévolu sur deux dorades royales, 800 grammes chacune, pour la papillote de ce soir, à moins qu'ells ne terminent rien que grillées « et puis plus ».

 

Pour que ce billet maintienne un minimum de relation avec son sujet ordinaire, le vin, je vous signalerai que nous avons mis à la glacière une bouteille de sylvaner de Mittelbergheim, ainsi qu’un riesling provenant de ce même village.

 

Enfin, que diable fichons-nous dans le Narbonnais ?

 

Simple, c’est le bal du 14 juillet qui envahit ce soir la placette derrière notre maison à Corneilla. Les flonflons de la fête, les beuveries et les dégradations qui les accompagnent nous incitent à porter plus loin nos oreillers, et accessoirement les pneumatiques des fourgonnettes de la Coume Majou, vétustes mais ô combien précieuses à notre activité. Et c’est La Franqui qui nous a accueillis.

 

Ce matin, une fois le petit déjeuner bien au chaud au creux des estomacs, la promenade digestive nous emmena vers le Palais de l’Archevêque, vers l’échantillon d’une portion de Via Domitia « comme elle était », vers le magnifique cloître, vers les poèmes en néerlandais et en frison gravés dans les jardins et vers le marché dominical le long du canal. Tu en voulais, des petites conneries à acheter ?

 

L’astre solaire semble parfois vouloir déchirer la couverture nuageuse, tantôt basse, tantôt beaucoup plus lointaine, et nous espérons profiter ce soir du premier des quatre feux d’artifice que la commune de Leucate offrira cet été. L’an dernier, il était de toute beauté.

 

 

On vous en montrera le résultat en images,

si j’arrive à désarmer les automatismes

de la boîte à pixels japonaise!

 

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    David Cobbold (mardi, 16 juillet 2013 07:17)

    Il m'arrive une inspiration en voyant cette photo de moines (ou de prêtres, je n'en sais rien). La croix ne serait-elle pas une reprise d'anciens symboles phalliques, voir ithyphalliques, mais avec la partie horizontale en plus, comme une interdiction partielle ? La bite barrée, en quelque sorte.

  • #2

    Luc Charlier (mercredi, 17 juillet 2013 08:24)

    David, je vois que tu te mets facilement au diapason des medias que tu visites. Ce genre d’explication n’aurait pas été acceptée par le blog de la Veuve Cliquot, qui partage pourtant certaines habitudes avec la Veuve Poignet. Je dis cela, mais en fait, je n’en ai rien à branler, de ces deux là. Je te propose encore une digression, à toi, le digne héritier d’une lignée de brasseurs : et si c’était le signe d’une Bitt-burg ? Et enfin, un conseil, même si tu es mon aîné et si je respecte ton expérience : évite les inspirations en cas d’ithyphallisme, cela en met partout !