CETTE FOIS FUT LA BONNE

Au bord de la D 119 (Ariège)
Au bord de la D 119 (Ariège)

 

 

En venant du Mas d’Azil et de sa grotte,

nous avions entraperçu les bâtiments  

de mon illustration et

le chemin de croix.

 

 

 

 

 

Plus gourmand que pieux, je m’étais arrêté au bord de la même route (D 119) pour acheter les fameuses « croustades de Clermont », mais le temps nous avait manqué pour faire une halte à cet endroit.

 

Ce coup-ci, revenant d’abord des alentours de Saint-Girons, puis des hauteurs du Pays de Lèze et du Carla Bayle, terre de hugenots, je n’ai pu faire autrement que de garer la fourgonette pour prendre quelques clichés de Sainte Raynaude, au cours de ma baguenaude.

 

Si vous avez tiré profit du lien fourni, vous aurez appris le sort compliqué de cette église St Lizier d’Estilled, qui renaquit non pas de ses cendres mais bien de ses pierres grâce à l’Abbé Rousse mais aussi, semble-t-il, des deniers de John Rockefeller, baptiste – et grand abolitionniste – fondateur de la Standard Oil qui deviendra plus tard ExxonMobil. Mais oui, vous savez : « Yoplait, la p’tite fleur » et « Exxon Valdez, le supertanker ».

 

Hercule s’est contenté de douze travaux, tandis que les catholiques s’arrêtent 14 fois sur la route du Calvaire. J’ai même lu qu’une quinzième station était parfois incluse, pour tenir compagnie à Marie qui attend la résurrection. Ici, elle ne fait pas encore partie du programme, j’en ai compté quatorze seulement.

 

Je peux vous dire que cet endroit possède un charme fou, et qu’il doit faire bon être enterré dans le petit cimetière érigé au sommet, d’où on domine les champs de maïs.

 

Toutefois, Christine et moi avons continué notre route,

pour aller porter en terre un début d’appétit

chez François Bassas et Marie (voir plus tard).

 

 

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