LE POINT D’ÉQUILIBRE

Brrr !
Brrr !

 

 

 

 

 

 

 

 

En nous promenant

dans les rues de Puigcerda,

relativement désertes vers

4 heures de l’après-midi,

voilà le spectacle

que nous avons rencontré.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A cette heure-là, toutes les boutiques sont fermées : les gens mangent ou font la sieste.

 

En faisant le compte des heures d’ouverture des commerces, on s’aperçoit d’ailleurs que cela fait de très petits horaires hebdomadaires. Je suis convaincu que, pour les locaux, cela ne modifie guère le chiffre d’affaires : si on a besoin d’un pain, on n’en achètera pas deux parce que le magaisn d’alimentation ou la boulangerie restent ouverts plus longtemps, et si on veut commander des chassis en PVC, le raisonnement tient la route aussi. Mais, dans une région de tourisme de passage, le chaland est décontenancé devant le rideau tiré et il ira faire ses courses plus loin.

 

Par contre, devant l’orage qui menace ou en plein cagnard, le maçon et le charpentier, eux, ils triment. Regardez bien sur le toit de l’immeuble, un manoeuvre s’affaire.

 

Le plus ahurissant, c’est l’échaffaudage, en pleine ville. En France – et c’est exagéré – un agent d’EDF ne peut pas monter sur une échelle pour une intervention qui dépasse 1,90 m de hauteur (ou quelque chose d’approchant, j’ai vécu le cas de figure lors de mon installation). Et en Espagne, ce sont des étais obliques, prenant appui sur le sol mais non d’équerre, qui soutiennent le premier étage de l’échaffaudage. Ensuite, à chaque niveau, c’est à nouveau une construction de guingois qui « garantit » la solidité de l’ensemble et ... la sécurité des travailleurs. On hallucine.

 

A dix kilomètres de distance, « l’exception française »

empêche en fait tout travail efficace dans de nombreux cas

– sauf que personne ne suit les règles – et en Espagne,

la vie des ouvriers compte pour ... de la manteca.

Vive l’Europe.

 

 

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