APRÈS LA MISE, CE FUT LE CÈDRE

Close-up sur la Loute, et le patron à l'arrière-plan
Close-up sur la Loute, et le patron à l'arrière-plan

 

 

Après une

mise en bouteilles

sans histoire,

nous allons d’ordinaire

fêter l’événement chez

un de nos clients locaux.

 

 

 

 

 

Cette fois, c’est la participation de la Loute à la mise de la Loute, et la fin de son séjour chez nous, que Christine et moi sommes allés saluer avec elle sur la plus agréable terrasse de toute la côte catalane : les Jardins du Cèdre. Il faisait très doux juste avant la tombée du jour et la vue sur la baie de Port-Vendres, au-delà du grand cèdre qui se retape petit à petit des déboires encourus il y a quelques années lors d’une tempête de neige de printemps, y est constamment magnifique.

 

Notre compatriote Xavier Mahaux a repris depuis une demi-douzaine d’années l’établissement géré par ses parents depuis 1999, alors que son épouse exerce une profession para-médicale, si j’ai bien retenu, dans les environs. Il apporte à chaque millésime des améliorations ponctuelles mais sensibles, versé qu’il est dans le domaine de l’architecture et de la construction. En même temps, il a axé la cuisine sur la pêche locale et sur les viandes d’appellation du département, choisissant des chefs qui savent les mettre en valeur. Je dis des chefs, au pluriel (Thibaut, puis David, notamment), car on a malheureusement constaté le phénomène endémique du personnel de cuisine qualifié dans les zones littorales à clientèle largement saisonnière : l’instabilité, voire même la bougeotte. Pour la carte des vins, on trouve à peu près tous les meilleurs domaines dans toutes les sous-régions du Roussillon. Il faut donc aussi un sommelier qui s’y retrouve dans cet entrelas.

 

Depuis la fin de la saison 2012, M. Mahaux semble pouvoir compter fermement sur une équipe jeune mais aguerrie et très attentive. Les pensionnaires de l’hôtel ne s’y sont pas trompés : il affiche régulèrement complet, d’autant qu’un reportage d’une chaîne de télévision nationale a attiré l’attention du grand public sur ce que les indigènes savaient déjà : la qualité du lieu. Et ceci a nettement « boosté » la fréquentation, alors que cet état de faits dure depuis quelque temps déjà. Heureusement, la salle de restaurant, et à plus forte raison la terrasse, permettent d’accueillir aussi les dîneurs externes à la résidence.

 

Nous avons profité de l’absence de marée en Méditerranée pour goûter à ... la marée. Ce fut qui un tartare de galet (proche du pageot), qui un tartare de sar, et ensuite nous choisîmes du Saint-Pierre sous son beurre mousseux (pour Virginie) et de la daurade sauvage, toujours fidèle au rendez-vous. Ce sont les petits métiers de Port-Vendres – reposant sur les hélices du « Mélanie et Fabrice » et du « Savana Romuald » -  qui assurent l’approvisonnement journalier et le chef, Patrice cette fois, n’a plus qu’à faire le reste : ses cuissons sont parfaites et préservent les saveurs de cette pêche toute fraîche. Ma fille n’apprécie que moyennement le sucré, ne consomme pas de fruits et ne prend quasiment jamais de dessert : tant pis pour elle. Mais nous, les vieux, nous sommes jetés sur l’abricot maison et son financier aux amandes, en cachette de mon endocrinologue chéri.

 

Nous étions bons derniers à quitter la table,

ayant presque oublié tous trois

le petit stress de la mise en bouteilles

et les courbatures qui l’accompagnent.

Un très bon souvenir de « papounet ».

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Albina Brin (dimanche, 22 janvier 2017 06:26)


    Thanks very interesting blog!