Voici ce qui
nous a doublés
au sortir
de Mazamet.
Faut être un Briton
pour rouler
là-dedans !
Il s’agit d’une remise au goût du jour – ah oui ? – du cyclecar des années vingt. On dit que les aviateurs de la R.A.F prisaient ce genre de véhicule ; ils en RAFfolaient, quoi ! D’ailleurs, Morgan propose toute une série de logos et de décorations réminiscentes de cette période.
La base est restée la même, et notamment le chassis. Le moteur est à présent un bicylindre de 2 litres (à peu de choses près) de marque S & S qui développe 115 chevaux, et non un groupe de Harley Davidson amélioré comme le motoriste en avait l’habitude. On lui adjoint une boîte à cinq rapports de marque Mazda et le tout atteindrait la vitesse de pointe de 185 km/h. Heureusement, si le pneu arrière (de voiture) transmet à grand peine le couple du gros V-twin à l’asphalte quand celle-ci est mouillée, des freins à disque assurent quand même une possibilité de décélération à l’engin.
Je l’ai d’abord vu envahir mon rétroviseur, deux passagers casqués de noir à son bord, avant que Christine – qui m’avait dirigé à cette occasion pour la deuxième fois de mon existence vers la cité tarnaise à l’insu de mon plein gré et contre toute attente – ne s’extasie devant la bête. Il faut dire qu’elle a de la gueule et que ses échappements ont du souffle.
Amusant, certes ; original, sans doute ; très stable, j’en doute.
Prix de ce jouet : 42.000 € tout de même !
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