LIVING NOSTALGIA : LE CHÂTEAU DE GRAMAZIE

 

 

 

« Fast food, living nostalgia
Humble pie or bitter fruit
I am a D.J., I am what I play...”

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour beaucoup d’intervenants de ce blog, le Château de Gramazie, dans le Razès, rappellera de nombreux souvenirs.

 

Ce fut Patou, la véto, qui découvrit cette belle demeure dont Björn, un anatomo-pathologiste suédois, avait fait l’acquisition pour ses vieux jours. Il en louait les communs comme gîte d’été avec accès à la piscine et au tennis de la propriété. Rien n’était en « perfect working order » mais le tout possédait un charme indéniable.

 

Yves et sa petite famille, le Xavier de ce blog et l’Alfa Romeo rouge décapotable, la vioque de ce blog, les parrains de ce qui allait devenir la Cuvée Jolo et la Loute ... tous s’y retrouvèrent à l’été 1995. On alla même admirer le feu d’artifice du 14 juillet sur la Cité de Carcassonne et d’aucuns purent s’installer à l’excellente table de la Barbacane, avec feu mon père.

 

Des parties de joyeuses éclaboussades – mon néologisme pour l’action de générer des éclaboussures - bénies par la blanquette de Limoux et le gravlaks du propriétaire, des promenades vers les confins du Canal du Midi, des « descentes » sur la boucherie de Belvèze voisine, de pénibles élans sur le court arrosé d’un soleil de plomb, où le lift se fait lourd, lourd, des balades à vélo sur les antiques bécanes de la remise ... et d’autres épisodes moins joyeux.

 

De temps à autre, je m’y arrêtais, tellement même que Christine me taquinait gentiment à ce sujet. Un de mes fils et moi avions rendu visite à un Björn vieillissant dans le bourg voisin, après qu’il eût vendu le bien à un ambassasdeur de France en Chine. La façade avait été refaite et le parc était bien tenu, le concierge nous avait laissé jeter un oeil.

 

Et la semaine dernière, que dis-je, ce lundi-même, Yves et moi eurent la surprise de découvrir la nouvelle affectation du lieu. Un très sympathique exploitant, M. Hugues Michau, l’a acheté pour en faire un centre d’événements et un « guest house » de cinq chambres de standing, avec table d’hôtes. Tout a été renové, le tennis n’existe plus mais la piscine persiste.

 

Voilà qui nous ouvre des perspectives

pour un éventuel « 20 years later »

ou quelque chose du style .

Dommage que les vins de

la Malepère ne soient pas meilleurs ....