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Plus blanc que blanc, grâce au vieux rosé
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Environ tous les dix jours, je vous exhorte : « N’y allez pas ! » en parlant des grandes surfaces. Voilà un soutien très bienvenu.

 

L’autre jour, la fourgonette (Partner diesel, année 2001, 370.000 km) avait besoin d’une vidange avant les vendanges et le pick-up en était arrivé à son « contrôle technique » obligatoire. Comme les deux établissements sont situés côte-à-côte, sur ce qui devient le « mini-zoning-d’activités-de-Millas », la Civale et moi avions combiné un plan d’enfer pour simplifier les apports et reprises des véhicules. Je me suis retrouvé avec 30 minutes de battement pour aller acheter du liquide vaisselle.

 

A cette occasion, j’ai fait une indidélité à mon Aldi® habituel (Ille-sur-Têt, pas la porte à côté), fournisseur attitré – perquè barat – de tous mes produits de droguerie de base. Et c’est la GD locale qui a laissé passer mon volumineux self au travers de ses portes à ouverture automatique ; merci Denis Boireau. (il comprendra).

 

Oh, j’ai trouvé mes petites briquettes (marque connue ou produit blanc du distributeur, d’aspect extérieur identique) « anti-calcaires qui sentent bon et rendent la vaisselle plus propre que neuve » et aussi du liquide écologique pour les petits compléments à la main. Mais j’ai été es-pan-té (« sur le cul », donc) par la tristesse du magasin, la pauvreté de l’offre et, surtout la cherté des produits frais. Il faut dire que Millas compte une communauté gitane sédantarisée nombreuse, toute proche et qui consacre une part importante de son budget à l’alimentation. Elle règle souvent ses achats avec des titres tirés sur diverses caisses officielles de la municipalité ou de la région. Avant de me qualifier de « fasciste », puisque seul le politiquement correct permet d’échapper à ce reproche, attendez que je vous explique en quoi ce détail rend l’analyse encore plus pertinente. D’une part, la grande surface est à peu près sûre de récupérer une bonne partie de cet argent, d’autre part elle ne risque pas de devoir s’approvisionner en produits de super-luxe, rares et à date de péremption rapide. La voilà donc dans une position concurrentielle confortable mais aussi dans une situation qui devrait lui permettre d’optimiser ses approvisionnements.

 

Et de fait : les tomates, comme l’indique Vincent, oscillent entre 2,50 € le kilo pour les rondes, brillantes, calibrées, à l’aspect le plus artificiel possible et à peine mûres et 4,90 € le kilo pour les variétés un peu plus rustiques. L’étalage n’en propose que très peu, et la plupart sont ou bien tâchées ou bien dures comme une pomme en début de saison. Pourtant, nous sommes en pleine zone de maraîchage et la coopérative agricole d’Ille se trouve à 10 minutes.

L’étal à poisson est vide, sec et sans odeur : je pense qu’il ne sert plus. Quant aux comptoirs réfrigérés du boucher-charcutier franchisé, ils n’offrent qu’un assortiment très réduit et à des prix ahurissants : filet de boeuf (origine française, pas d’autre précision) à 36,00 € - qui en consomme à Millas ?, rumsteak à 27,00 € et pas de bavette, pas de tranche ... Quant aux morceaux à braiser, ils coûtent à peu près 3 ou 4 € le kilo de plus que chez les artisans bouchers de Pézilla. Le porc suit le même chemin (côtes au filet à près de 10 € et à l’échine autour de 8,50 € le kilo).

 

Une seule caisse était ouverte, autour de 16 heures, où une préposée – je n’aime pas le terme « correct » d’hôtesse, qui me fait trop penser aux pauvres filles obligées de travailler en plein soleil sur le bas-côté de la route de Narbonne – très lasse m’a négligeamment permis de régler mes quelques achats.

 

Comme Vincent Pousson, je pratique chaque fois que c’est possible les marchés locaux, mais aussi les épiciers et autres commerçants des villages alentour. J’ajoute à sa liste le magnifique marché des producteurs, le samedi matin à Montauban. Il propose une diversité de produits énorme, avec beaucoup de denrées de très grande qualité et les prix y sont doux. Même les Toulousains commencent à faire le déplacement.

 

La GD, n’y allez qu’en cas d’extrême nécessité.

Ou mieux : n’y allez PAS !

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Vincent Pousson (mercredi, 04 septembre 2013 18:44)

    CQFD (bis).

  • #2

    Denis Boireau (jeudi, 05 septembre 2013 10:57)

    Pour ceux qui voudraient comprendre le private joke sur l'ouverture des portes: la boite ou je bosse fait des detecteurs pyroelectriques, qui servent de capteur de presence dans le systeme d'ouverture automatique.

    Tou autre chose: ici en banlieue parisienne les bons artisans ont ete embauches par la GD. Ceux qui sont restes dans leurs echoppes sont en general nuls et tres chers - sauf quelques rares exceptions de tres grand luxe en plein Paris ; voyez le blog de Berthomeau pour son boucher de luxe. On trouve dans ma triste banlieue un meilleur choix, une meilleure qualite, et des prix faramineusement plus bas dans les hyper.SmhYw

  • #3

    Luc Charlier (jeudi, 05 septembre 2013 11:19)

    Et pour ceux qui veulent VRAIMENT tout comprendre: Denis utilise un clavier QWERTY, qui ne lui offre pas les accents!