UNE SECONDE SEMAINE CHARGÉE (III) : IL N’Y A PAS DE « TWIST » CHEZ LES OLIVIERS

Christine et Alison dans les oliveraies de Palau del Vidre
Christine et Alison dans les oliveraies de Palau del Vidre

 

 

 

Nous habitons à un jet

de noyau d’olives du

Moulin de Minerve,

les excellents producteurs d’huile d’olive, Gennaro de Benedettis et Pierre,

la génération suivante.

 

 

 

 

La Cave de Christine propose leurs huiles ainsi que leurs savons et nous en sommes des consommateurs assidus : aucun twist, pas de lézard. Mais un peu de diversité ne fait pas de tort. Ainsi, notre chèvrière cum fromagère préférée, Alison, est venue nous rendre visite pendant quelques jours, laissant la surveillance des biquettes à sa Stuart de mère et à un jeune stagiaire très débrouillard, papa Russell assurant l’intendance pendant ce temps.

 

Nous avons pas mal bougé au cours des après-midis, la laissant dormir tout son saoul pendant la matinée. Elle a donc enfilé 26 heures de sommeil pour ses deux premières nuits ! Il faut dire qu’elle mène absolument toute seule son exploitation depuis cet été, promenade de ces dames à cornes, traite, élaboration du fromage et commercialisation en direct sur les marchés et par le biais d’une amap comprises ; pas mal de boulot donc.

 

L’autre midi, nous sommes allés prendre un quick lunch sur la terrasse – brumeuse pour une fois – des Jardins du Cèdre à Port-Vendres. La formule du midi (croustillant au poisson et mérou au pistou pour moi) y était excellente comme d’habitude, plus une affaire économiquement parlant (19 €, dessert compris).

 

Au retour, c’est le village verrier de ... Palau del Vidre (littéralement le « palais du verre ») qui nous a accueillis. La présence des forêts de feuillus de l’Albère à proximité et les sols sablonneux ont contribué depuis le Moyen Âge au foisonnement des souffleurs de verre sur la commune, qui perdure de nos jours. Mais c’est là aussi, grâce au goutte à goutte, qu’Emmanuelle Laffon exploite une oliveraie réputée dans le département. Elle y produit surtout des olives de bouche (lucques) et des huiles de type fruité mûr : basse acidité, peu d’ardence et grande onctuosité en bouche. Nous lui avons acheté les deux variétés qui existaient encore de la récolte 2012 – on attend la suivante : l’aglandau avec sa fin de bouche rêche et au parfum d’artichaut et l’olivière, beaucoup plus ronde.

 

 

Ensuite, avant de carresser les ânes de la propriété,

 ces dames ont posé pour vous devant les arbres bien chargés.

Les bouteilles plastiques accrochées aux branches servent je suppose

 à contenir la solution de féromones entraînant la confusion sexuelle

chez les diptères (mouche de l’olivier).

Normalement, les visiteurs n’en sont pas troublés

 mais moi, depuis lors, je me sens tout drôle.

Alison dit que je me fais des idées

et qu’elle n’a constaté aucun changement. 

Christine, plus diplomate, reste sans avis définitif.

 

 

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