UNE TROISIÈME SEMAINE CHARGÉE (II) : UN DERNIER BILLET AVANT OCTOBRE

Merci, messieurs de la chasse
Merci, messieurs de la chasse

 

 

 

 

Comme promis, voici le cuissot de lièvre

qui accompagnait le râble.

Merci au Springer Spaniel ... et à la gachette.

 

 

 

 

 

 

Environ 36 heures de marinade (rancio sec, genévrier, girofle, canelle +++ et thym plus laurier), puis une bonne pincée d’Espelette, il n’en a pas fallu plus pour confectionner un de mes plats les plus réussis de l’année. Après l’avoir saisi à la cocotte, ce lièvre a mijoté deux heures (à 160 puis 130 degrés) dans son jus et au four. TRES fort en goût.

 

On a ajouté du riz sauvage (et rouge de Camargue) cuit al dente et une bonne portion des trompettes de la mort de François (à moitié déshydratées au four puis reconditionnées à la crème d’Isigny et au vieil Armagnac).

 

Boisson : un immense Bandol. Il s’agit de la cuvée Cabassaou du Domaine Tempier, en fait un mourvèdre pur provenant des pentes de la Tourtine, en 1993. J’ai décanté et rafraîchi la moitié d’un magnum (bouchon comme neuf), le restant mis bien en sécurité.

 

Une fois encore, le liège de toute première qualité – imperméable – nous prouve qu’il faut une obturation hermétique. Cette brute du Plan-du-Castellet, dans un des plus beaux millésimes des 50 dernières années, présente encore une robe pourpre foncé. Le nez est de pruneau et de cuir et les tannins sont souples mais présents. Enorme acidité sans volatile. L’évolution s’est faite SANS oxydation. CQFD.

 

Par pitié, abandonnez le liège

et mettez-nous des bouchons imperméables à l’air,

amis vignerons. Et tant pis pour les connards passéistes.

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Charlier, Thierry (dimanche, 06 octobre 2013 17:49)

    Arny, le vieux Springer Spaniel, de plus de quinze ans, a poussé ses derniers souffles ce dimanche 06 10 2015 ! Diagnostic : tumeur nécrosante de la mâchoire supérieur droite. C'est cela aussi un WE de " permission "