MERCI À LA CHASSE : AVANT

Nature vraiment morte
Nature vraiment morte

 

 

 

 

Les mêmes chasseurs,

de gibier et de champignons, nous ont à nouveau offert un repas mémorable.

 

 

 

 

 

Je précise que, n’étant pas un adepte du donnant-donnant et pas un fan de commerce non plus, je ne suis par contre pas un ingrat ni un profiteur. Le troc me paraît même une base saine, mais utopique, pour une société organisée. Ici, il s’agit plutôt de « petits cadeaux » et je réciproque tantôt par de la Coume Majou, tantôt même par d’autres bouteilles de ma cave personnelle, dont je subodore qu’elles pourraient faire plaisir.

 

Christine a « trié » les cèpes, comme on dit, et nous a gardé deux beaux specimens de cèpe de Bordeaux – Boletus edulis – je crois. Je les ai ensuite taillés en segments, puis fait revenir dans un mélange d’huile d’olive de Nyons et de beurre d’Isigny, réconciliant ainsi l’Atlantique et la Méditerranée, avec oignons, ail (un peu), thym, estragon, poivre et sel. Une fois qu’ils ont eu largué leur eau, celle-ci a rejoint ma cocotte où rissolaient les perdrix (beurre, huile et graisse de canard), agrémentées de muscade (j’adore cela), thym, laurier, poivre et sel et c’est tout. Les choux de Bruxelles, eux, ont simplement été bouillis dans l’eau salée, pas trop longtemps.

 

Les bibiches avaient passé une petite semaine dans le fond du frigo. Je les ai ensuite saisies à feu vif, puis laissé mijoter une vingtaine de minutes. Les bollets avaient poussé ... comme un champignon, hier, jusqu’à ce qu’une équipe de notre interprofessionnelle, alliée à l’INAO et peut-être même au service viti de la douane locale, aille crapahuter du côté des reliefs, mettant fin à la croissance du mycélium ! Je ne sais même pas où ils vont. En toute honnêteté, chasse et cueillette ne me tentent pas, mais leur produit me régale.

 

Merci encore.

Pour les voyeurs, le blog suivant (ICI)

vous présente le produit fini, avant consommation.

 

 

 

 

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