HERE’S TO YOU, MATTHIAS

"En Pleine Nature", Quint-Fonsegrives, 12 Oct 2013
"En Pleine Nature", Quint-Fonsegrives, 12 Oct 2013

 

 

Je vous raconterai ailleurs

le déroulement de

la soirée du 12 octobre 2013.

Notre cliché dément

une ambiance morose.

Toutefois, la fête a été

en partie gâchée

par une brute.

 

 

 

A l’origine, une partie des prénoms qui apparaissent souvent dans ce blog devaient se retrouver à Saint-Paul-de-Fenouillet tout d’abord, pour quelques coups de sécateur, et en banlieue toulousaine ensuite, pour quelques coups de fourchette. Ce sont les vilains oiseaux d’un peu recommandable esclavagiste irlandais qui les auraient convoyés vers Perpignan ou Carcassonne.

 

Las, peu de temps avant l’échéance joyeuse et amicale, c’est Matthias qui, bien involontairement, a modifié la donne. Il est le fils – cinquième enfant ! – de Michel et de Michèle. Sa soeur aînée, Sarah, fit d’ailleurs la course in utero, chez la même Michèle, avec mon fils aîné, Johan, mais lui dans le giron de la Patricia de ce blog (vous me suivez ? ), pour déterminer lequel des deux sortirait le premier. C’est vous dire si cette amitié remonte loin.

 

Notre infortuné Matthias a passé la matinée de mercredi dernier sous le scalpel d’un buveur de Coume Majou, l’excellent Docteur Cox, qui lui a reconstruit un nez présentable. Un voyou récidiviste lui avait en effet, sous des prétextes futiles, asséné un formidable coup de poing inattendu et ... en pleine face !

 

La violence de cette agression, plus encore que la douleur physique, ont laissé notre jeune ami désemparé. Sous le choc, ses parents ont décidé de rester en Belgique pour le soutenir, ce que je comprends parfaitement. Même plus, j’aurais trouvé bizarre qu’ils vinssent se réjouir avec nous alors que leur fils, jeune homme, souffrait dans ses chairs et dans son âme.

 

Sache, Matthias, que ton père et ta mère m’ont manqué. Sache que nous avons passé avec le reste de mes convives de très bons moments conviviaux, gourmands, fraternels, amicaux mais sois assuré que, à tout instant, nous avions une pensée pour toi. Cela ne nous a pas complètement coupé l’appétit, car la raison et la civilisation ne doivent pas abdiquer devant la bêtise et la violence, mais les premières bouchées ont certainement revêtu un goût un peu moins savoureux.

 

Il serait hypocrite de ma part de nier le plaisir que j’ai pris à ce week-end. Mais une partie de notre « groupe » manquait et la raison de cette défection, ta souffrance, nous a accompagnés tout du long.

 

De connaître Michel depuis si longtemps, j’ai la conviction qu’il saura te redonner courage, te rendre un peu de confiance en l’être humain et obtenir réparation de cette vilénie.

 

 

“ ... Here's to you, poor little Matthi
You’ve stayed forever here in my heart
The first and final moments were yours
Recovery will be your triumph !”

 

 

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