TERRES CATALANES PARLE (UNE DERNIÈRE FOIS ?) DE NOUS

Les grenaches "presque parfaits" de la vallée de l'Agly (Photo © L Charlier)
Les grenaches "presque parfaits" de la vallée de l'Agly (Photo © L Charlier)

 

J’ai reçu Sylvie Tonnaire

pour une interview

– elle a même accepté de goûter à ma cuisine –

et me suis longuement baladé dans les vignes avec

Jean-Marie Goyhenex,

son photographe, quelques jours plus tard.

 

 

 

Résultat : un joli papier ma foi assez fidèle, sinon qu’il me dépeint meilleur que je ne le suis. On a tellement l’habitude de la flatterie et du « politiquement correct », dans la presse des pays francophones, qu’il doit être bien difficile d’égratigner un vigneron sans éveiller son déplaisir ou celui de ses proches. Moi, si on n’exagère pas bien sûr, j’ai la peau un peu plus épaisse. Toutefois, Madame Tonnaire a bien saisi ce qui nous pousse, et les photos sont très jolies. Vous pouvez en consulter le texte dans le numéro L 13038 de la revue (disponible en kiosque). Vous savez que j'ai des réserves quant à la notion même de "propriété intellectuelle", du moins dans son étendue actuelle, mais les lois du copyright ne me permettent pas de le reproduire sans autorisation préalable. On m'a tapé sur les doigts à ce sujet.

 

Je me permettrai d’ajouter deux petites rectifications par rapport au texte original :

 

1) lorsque je parle « d’ici » pour les splendides grenaches, c’est la zone de mes vignes que j’évoque, Estagel et Saint-Paul-de-Fenouillet, dans le secteur de l’Agly. Même si la cave se situe en plein coeur du village de Corneilla, dans le Ribéral, je n’ai pas de coteau à moi le long de la Têt. Cela n'implique d'ailleurs nullement que cette zone ne produit pas parfois de beaux raisins également. Mais je pense réellement que ceux du "Moyen-Fenouillèdes" et même un peu au-delà (du sud de Caudiès à Espira) sont incomparables.

 

2) le succès naissant de mes vins auprès de la belle restauration du sud de la France est dû entièrement à l’activité de Christine, ma compagne. La journaliste ne l'a pas souligné, par manque de place et non suite aux effets dévastateurs de mon charme, malheureusement. Elle me l'a bien précisé. Mais je me dois de rectifier cette petite distortion.

 

 

Néanmoins, je ne vais pas bouder mon plaisir :

le berceau servant à l’élaboration de la Cuvée Majou

vous est présenté avec justesse et le texte

est vif et agréable à lire.

Il vous faudra acheter la revue pour en savoir plus, na ! 

 

 

 

 

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