MINIMISS, MINIPRIX, MAIS ELLES FRIMENT UN MAXIMUM

Concours de miss "à la tutute" en 1992: première dauphine
Concours de miss "à la tutute" en 1992: première dauphine

 

 

Au moment où le monde

– et la France avec lui –

vit dans une opulence inconnue jusqu’ici (!),

les parlementaires vont examiner s’il faut interdire les concours

de jeunes miss.

 

 

 

 

Outre la notion d’interdit, qui envahit la France entière dans tous les domaines, jusqu’à nous donner la nausée, la relative futilité de ce sujet, qui faisait pourtant la une des informations sur la radio publique ce matin – on dit « sur la radio » en pays catalan – m’effraie.

 

Bien sûr, les concours de miss font appel à un aspect futile, vain et peu culturel de la personne humaine. Bien sûr, il faut éviter que l’orgueil des parents ne prenne le pas sur le plaisir ludique de l’enfant. Bien sûr, le public pourrait assister par voyeurisme pervers ou même, pour une partie, par intérêt de type pédophile. Il y a sans doute mille autres raisons de ne pas cautionner le développement de ces événements. Mais de là à légiférer ...

 

Je pense que, comme pour le vin – qui nous intéresse quand même en premier chef dans ce blog – cette agitation s’inscrit aussi dans le mouvement hygiéniste qui se manifeste beaucoup en France. Voir sur le sujet un blog pas si récent de Berthomeau qui y présentait les vues de Valérie Péan.

 

Ma question n’est pas tant : à qui profitent les interdictions en tout genre qui encadrent la production, la promotion et le consommation de vin  ? Les réponses sont évidentes : (i) aux promoteurs immobiliers qui souhaitent récupérer des terres viticoles bien situées pour les faire « inscrire au P.O.S » (plan d’occupation des sols) après avoir soudoyé les maires et autres élus locaux, (ii) à l’industrie pharmaceutique et agro-alimentaire qui espère nous nourrir et nous abreuver de produits industriels aseptisés et de compléments synthétiques, (iii) à la marge de la population qui « pense correct », les rétrogrades, moralistes et gens bien en tout genre et (iv) à Pernod-Ricard ainsi que quelques autres producteurs de boissons alcoolisées moins artisanales. Si les gens boivent moins de vin, ils ingèreront leur alcool sous d’autres formes. C’est d’ailleurs exactement ce qui se passe.

 

En fait, l’hygiénisme est une forme de fascisme s’appliquant à l’intellect et au mode de vie, et qui va déborder immanquablement vers la vie sociale. Je n’en veux pas.

 

Mais une question plus pressante est : pourquoi, seule parmi les pays producteurs, la France voit-elle se développer ce mouvement ?

 

 

Ce pays dérive une part importante de ses gains

du commerce extérieur du vin.

Pourquoi le saborde-t-elle ?

 

 

 

PS : je demande une fois encore pardon à la Loute d’avoir exposé une photo qu’elle

       va à nouveau trouver « effrayante », alors qu’elle y est absolument à croquer !

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    David Cobbold (mardi, 22 octobre 2013 09:29)

    Qui n'est pas d'accord avec cela ?