En 1994, si mon souvenir est exact,
la Loute alors âgée de 3 ans
n’avait montré aucun goût
pour les sports d’hiver.
La station de Villars-de-Lans
se souvient encore de ses
hurlements de détresse
dès que les mini-skis glissaient
un peu sur la neige immaculée.
Il a fallu un an de plus
pour qu’elle se délectât
de la même activité.
Je n’avais pas osé remettre les pieds par là depuis cette date, craignant de devoir subir encore l’écho persistant de ses jérémiades. Jeudi pourtant, c’est sur la place communale de cette station que nous avons avalé la tartiflette au bleu du Vercors, avant de redescendre vers Saint-Marcellin par une déviation obligatoire. Les pluies torentielles de la veille avaient causé des éboulements et il a fallu ... rincer la Bourne pour rendre la route à la circulation.
La route qui passe par Saint-Martin du Vercors, haut lieu du maquis, est d’une beauté fascinante. N’ayant pas encore le temps de « photo-shopper » convenablement – ik zou eerst deze software « onder de knie » moeten krijgen – je ne prends toujours pas mes clichés en format « raw » et laisse à Monsieur Jpeg le soin de les interpréter pour moi. La configuration « couleurs d’automne » de ma nouvelle boîte à pixels (encore merci aux généreux donateurs) rend par ailleurs les tons de cette saison magnifiques. Je me contente de surexposer un rien et d’augmenter légèrement la saturation lors de la « post-production ».
Rincez-vous l’oeil, amis de l’esthétique.
Pour les autres, indifférents aux beautés de la nature,
j’adresse une prière au saint patron des émerveillements
pour que la grâce descende enfin sur vous.
Je ne suis pas sûr que cela suffira,
ma technique oratoire laissant encore à désirer.
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