ELLE LES A BIEN PLUMÉES

 

 

Entre la poule précédente

et celle-ci,

je connais la sensation de s’être fait plumer.

Souvent femme varie,

mais bien plumé

le keum qui s’y fie !

 

 

 

Cette fois, la bête était grasse – oui – et pleine d’un oeuf presque calcifié. Pour l’instant, elle mijote à feu assez doux (thermostat sur 180°C ), tandis que des petits dés de ventrèche dégraissent pour faire un salpicon dans ma purée de pdt, largement épicés d’Espelette et de paprika, façon goulash. Je compte y ajouter un rien d’ail (provenance Lautrec) et sans doute un soupçon d’huile à la truffe (non, pas provenance Toulouse !). Là, je vous en fais le récit « en temps réel ».

 

Dans le verre, une surprise – nous y reviendrons : le 2010 de la Tour du Bon. La robe est pourpre, mais pas très soutenue. Le nez, inmanquablement du mourvèdre, rappelle les arômes de pain d’épices et de spéculoos (la cannelle et le clou de girofle donc) qu’on retrouve dans ceux de Fontanieu ou bien de la Route de l’Argile, sur le piémont de la Cadière. La grosse surprise provient du volume. Agnès Henry nous avait habitués au Bandol le plus tannique de l’appellation – souvenez-vous de son immense 1993 ! Ici - le millésime peut-être ? - c’est un vin de filigrane. Fin, très fin ; mourvèdre, très mourvèdre, mais ... fin. Je vous l’ai dit : souvent femme varie !

 

 

Bon, elle a eu la gentillesse de m’échantillonner

de ses deux cuvées de 2011, et nous en reparlerons bientôt :

à table, Christine ! 

 

 

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