SATURDAY MORNING INDEED

Ce samedi matin ...
Ce samedi matin ...

 

 

Je vous ai conté ICI dans quelles circonstances j’ai acquis « Saturday Morning ».

Mon goût pour la musique de ce Frederick Russell Jones

de Pittsburgh remonte

à très longtemps.

 

 

 

 

Je possède plus de 20 Cd’s de sa musique, c’est dire si je l’apprécie. C’est dire aussi s’il a été prolifique. J’avoue que je le confonds souvent avec Dollar Brand

(aka Abdulah Ibrahim), un autre fantastique pianiste.

 

Je l’ai vu « live » au festival Blue Note des Gentse Feesten, à Jazz à Marciac et, chance suprême, ici au Grenat de Perpignan. Ma mère, qui nous accompagnait, a adoré. Ils sont nés la même année mais il est son aîné d’un mois et deux jours !

 

Je ne suis pas musicologue, et ne sais même pas lire une partition, mais je me dis mélomane. Ahmad Jamal, c’est la puissance d’un lion (d’où la comparaison avec Ibrahim) alliée au touché subtil qu’il faut pour interprêter Debussy. Il y a en lui du Keith Jarrett et du Thelonious Monk en même temps : je l’adore. On dit qu’il a, le premier, domestiqué l’improvisation modale. Les spécialistes apprécieront. Je ne sais pas si un Steinway a jamais senti des mains plus subtiles.

 

Moi, il m’appaise et me régale en même temps. Son dernier opus tourne en boucle sur ma platine depuis ce matin. A certains moments, il insère, juste un instant, le « Au clair de la Lune, mon ami Pierrot », comme pour nous énerver, et pour faire la nique à Boulez. Le title track (plage 3) vous plaque ses accords répétitifs et rageurs, comme notre Nathalie Loriers adorée le fait si souvent. Râââ, lovely ! Ecoutez aussi The Line (plage 5) et la plage 11 (un alternate take en fait) :  un vrai bonheur.

 

La présence de son complice de longue date, Manolo Badrena, avec la joie de ses percussions latino, et aussi celle des parfaits sidemen de « Blue Moon », Reginald Veal à la basse et Herlin Rileyn sur les peaux, est une aubaine.

 

 

Disque parfait : 14 € de pure jouissance !

 

 

 

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