COUME MAJOU AU SALON DU CHOCOLAT

Du V.I.N - D.O.U.X - N.A.T.U.R.E.L
Du V.I.N - D.O.U.X - N.A.T.U.R.E.L

 

Notre interprofession

avait délégué

Yves Zier,

son responsable

des formations,

pour encadrer

la descente en masse

de vignerons du Roussillon

au Salon du Chocolat,

Porte de Versailles à Paris.

 

 

Qu’est-ce qu’ils se sont tous gavés, les collègues !

Et bien non : le stand n’a pas désempli et même votre Léon n’a pas trouvé une minute pour aller picorer chez Pierre Hermé, Philippe Bernachon ou notre Pierre Marcolini national. Ce dernier avait pourtant concocté une première mondiale le jour de mes 40 ans, un splendide gâteau au chocolat noir, bien sûr, tandis que mes amis hockeyeurs, sous la conduite du Xavier de ce blog et de Philippe Stuyck, le rédacteur en chef d’In Vino Veritas, étaient venus égayer la fête chez moi à Wemmel, laissant 46 cadavres de bouteilles en partant au petit matin, dont des magnums de vin de Porto – le VDN de la vallée du Douro – et une dame-jeanne de vieux Maury.

 

Notre stand a été abondamment achalandé d’un public particulièrement varié. A ma grande surprise, les Tchèques, les Chinois du nord, les Chinois du sud, les Chinois du milieu, les Russes, les Brésiliens, les Japonais savent à peu près ce qu’est un vin doux naturel. Oh, bien sûr, pas dans le détail.

 

Mais les Franciliens ... pas du tout. On m’a demandé s’il y avait du cacao dans le Rivesaltes, du jus de grenade dans le Maury ; si c’était du « vin cuit » ; combien de caramel j’ajoutais ; on m’a dit de tout. J’ai pu y répondre dans toutes les langues que je baragouine, et même d’autres !

 

La Civale fut à son affaire : vous la voyez ici qui renseigne des visiteurs ... et tente de leur vendre l’un ou l’autre flacon. Elle se régale. Moi, j’y suis pathétique : je parle trop, explique, discute, ironise, fais de l’oeil aux toutes belles ou du pied aux grandes beautés mais me conduis en boulet auprès des canons ; du chiffre, nenni.

 

J’ai accompagné Yves Zier à un exposé au cours duquel la journaliste Michèle Villemur abordait un sujet complexe : le vin doux naturel fait du bien au corps car il fait du bien à l’esprit. J’ai pu y développer un de mes thèmes favoris : nous mangeons trop – en tout cas la plupart d’entre nous – alors essayons de choisir les denrées qui nous procurent le plus de plaisir tout en nous causant le moins de tort possible. Le vin, en quantité raisonnable, fait partie de ces aliments. Et comme disait Michael Broadbent – si je me souviens bien – la « quantité raisonnable » pour un couple de buveurs, c’est le magnum, à condition que l’un des deux ne boive pas !

 

Oui, oui, Léon dit « Merde » à l’hygiénisme ambiant et aux censeurs

 de l’industrie pharmaceutique, de l’agro-alimentaire

et de l’extrême droite trop bien pensante,

héritière de John Knox sur ce point au moins,

qui tentent de nous priver de tout ce qui est agréable dans l’existence.

Je veux bien communier sous toutes les espèces qu’il vous plaira,

 pourvu qu’elles me procurent du plaisir, un peu d’ivresse et de la satiété !

 

 

 

 

 

 

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