LE CHAI RASSEMBLE LES GENS

Quarante ans plus tard !
Quarante ans plus tard !

 

 

 

 

 

Vous savez que le

Domaine de la Coume Majou

au grand complet –nous sommes deux–

participait aux journées portes ouvertes

de « Au Chai » (Castillon, Hainaut) samedi dernier, à l’invitation de

Catherine et Gérald.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous raconterai cela en détails par ailleurs, d’autant que j’y ai fait la connaissance du couple de vignerons du Château Coupe-Roses (Minervois), Françoise et Pascal, des gens de grande qualité.

 

Un client avait fait le déplacement depuis Beauraing en région liégeoise pour venir découvrir L’Eglise de Coume Majou, louée par Eric Domb au cours d’une interview qu’il accordait à l’Echo. Alors que ce visiteur nous expliquait son intérêt pour la plus souple et la plus enjouée de mes cuvées, il nous apprenait que sa compagne avait in illo tempore enseigné la biologie à mon ami de Pairi-Daiza, durant ses années à l’athénée, équivalent belge du lycée des Français.

 

A l’athénée ? Il se fait que j’ai moi-même passé six années – difficiles, pour moi autant que pour mes professeurs – à l’Athénée Adolphe Max, un bahut assez strict géré par la ville de Bruxelles, et ceci avec seulement quelques années d’avance sur Eric.

 

J’y avais eu comme professeur de biologie un personnage rabelaisien – panse impressionnante, récriminations permanentes contre l’obscurantisme et anti-cléricalisme vivement affiché – nommé Piron (« gros Piron » pour les potaches), mais aussi une certaine Liliane Van Bockstael (Lily pour nous), jeune femme aux yeux bleu vif et au perpétuel chignon noir, porteuse d’une petite sacoche en cuir noir à rabat, de style berbère. Quand notre classe l’irritait, ce qui n’était pas rare – 20 pré-pubères mâles maintenus dans un état de soumission archi-autoritaire par la discipline fascisante de cet établissement, imposée par une direction psychopathe et aborée – elle affichait un petit tic nerveux consistant à contracter unilatéralement la commissure des lèvres ... je ne sais plus de quel côté !

 

- « Liliane Van Bockstael, c’est moi ! », nous dit alors la dame qui figure sur mon illustration.

 

Quarante trois ans plus tard environ, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre, ce que l’adolescent que j’étais à l’époque n’osait pas envisager en face de la jeune femme, ma foi assez séduisante, qui lui apprenait les finesses de ... l’anatomie des bipèdes anthropomorphes, et notamment les os du carpe !

 

J’espère que mon vin vous plaira, Madame Van Bockstael,

ainsi qu’à votre mari,

et que vous me pardonnerez toutes

les facéties de gamin que nous vous avons infligées.

J’étais souvent le meneur, hélas,

avec Marc Vandewinkel et Marc Vandenplas : sales gosses !

 

 

 

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