ENGINEERING DE HAUT VOL

 

 

 

 

 

 

 

 

« Mon ami est un

petit peu énorme »,

chante Jacques Brel.

Le mien n’aime

ni la trompette

ni le clairon,

mais il est ingénieur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il développe des systèmes liés aux rayons laser et sa vie se déroule entre l’île d’Yeu où il se repose et les quatre coins du monde où il bosse, le tout sous la surveillance perpétuelle du Mossad, de la CIA et des Renseignements Généraux.

Il faut vous dire qu’il ne fabrique pas uniquement des ouvre-portes.

 

Avec moi, pas de fréquence de Bohr ni d’oscillations de Rabi : on fait dans le pinard, les discussions ayant trait à un monde meilleur – nous envisageons le même, lui et moi, mais les méthodes sont parfois différentes – et le cynisme le plus sarcastique. Ben oui, quoi : il est intelligent.

 

L’autre jour, l’esprit de Steiner tentait de quitter la pièce de viande issue d’une vache biodynamique – elle avait passé 6 ans à enseigner l’obscurantisme aux élèves d’une école Waldorf avant son arrivée à l’abattoir – en émettant (tiens, tiens) des ondes ultra-puissantes qui faisaient gondoler la porte du four à catalyse. Sans se démonter, notre Denis – car c’est de lui qu’il s’agit – alla chercher la brosse magnétisée que lui avait offerte Nicolas Joly et il la cala, suivant en cela les lignes de force telluriques, contre la face isolée du four.

 

Madame Besant guidait ses mains et c’est comme par magie – c’est bien de cela qu’il s’agit en l’occurence – que le rôti put finir sa cuisson en toute quiétude.

 

Merci Denis, et pour le repas et pour la leçon de mécanique ...

presque Kantienne à défaut d’être quantique !