LA MONTAGNE OÙ BIEN LA CÔTE

La Montagne de Reims et ses poches de craie
La Montagne de Reims et ses poches de craie

Je remercie une fois encore le Denis de ce blog : il nous a hébergés durant le Salon du Chocolat, nous a servi les excellents chardonnays murisaltiens de la famille Bouzereau et ensuite la pourpre de Bosquet des Papes, puis a accepté de fournir à Christine une liste intéressante de

domaines champenois à visiter.

 

 

Il faut en effet que Léon se livre à une petite explication de texte. Si comme le bon Georges « Mort aux vaches » est souvent mon cri de guerre, « Merde au CIVC » occupe encore bien plus souvent mon larynx.

 

C’est l’interprofession que je vise, son arrogance, son parti-pris pro-capitaliste et la frange de nantis qu’elle défend, ainsi que la « boue des villes », les rendements pléthoriques, les pratiques occultes et interdites mais de notoriété publique, le négoce et les « marques » plutôt que les vignerons indépendants, quelque soit leur statut par ailleurs.

 

Tout cela mène au « champagne », l’effervescent le moins intéressant au monde dans son ensemble. Mais au-delà de cette perception, que j’ai bien le droit d’affirmer, n’en déplaise aux avocats retors mais hyperactifs de cette organisation, il y a aussi « les champagnes », des vins parfois subtils, intriguants et que je m’efforce de découvrir petit à petit, gommant ainsi 50 ans de déception et de refus de l’imposture (journalistes achetés ou tout du moins choyés au-delà du raisonnable, image d’un autre temps, acidité coupable et non compensée, marketing effrené).

 

Tout a commencé grâce à ... Dirk van der Niepoort. Cet excellent ami est un fanatique des ors millésimés de la marque Bollinger, dont il a eu la gentillesse de me faire entrevoir la complexité en de nombreuses occasions. Je ne peux pas dire que je débourserais le prix demandé pour ces flacons, même si j’étais riche, mais je comprends leur intérêt. Ensuite, le déclic m’a été fourni par l’excellentissime Jean Gardiés (avec un « é »). Non seulement il est le vigneron le plus subtil de notre département et un vrai gentleman, mais en plus il m’a fait découvrir les vins d’Anselme Selosse. Alors là, oui, si je vivais dans l’opulence, j’en aurais en cave !

 

Puis, il y a eu un « petit producteur » dont j’ai oublié le nom, que le Herman de ce blog m’a offert en prélude à une orgie de « moules au vin blanc » : assemblage et blanc de noirs de grande qualité. J’ai réalisé ce que tout le monde sait : dès qu’on visite les vignerons à la propriété au lieu d’acquérir les « grandes marques » bidouillées, il existe de grands vins à des prix tout à fait supportables par les amateurs. Et la diversité de ce vin – un apéritif pour moi, je n’arrive pas à l’associer sérieusement à un repas – nous comble.

 

Avant-hier – et je ne vous livrerai pas les adresses, car Christine en proposera bientôt par le biais de « La Cave de Christine » mais notre choix définitif n’est pas fait – je me suis régalé à la Montagne de Reims mais aussi, et cela constitue une suprise, dans la Côte des Blancs. Ma préférence nette va d’habitude vers le pinot, même si je vous ai confessé mon goût pour les bouteilles de l’homme d’Avize. Il nous reste aussi l’Aube à investiguer.

 

Grande nouvelle : Léon se met au champ’.

C’est vrai, mais au même titre que j’apprécie

les effervescents d’autres coins du monde,

et notamment les belles bulles de ma voisine limouxine :

l’Aude vaut bien l’Aube et la Montagne Noire

me convient parfaitement comme horizon.

Faut dire que Civale la Ritale est

native de Saint-Pons-de-Thomières.

 

 

 

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