ILS ÉTAIENT SEPT AU GADJAH MAS

St. Janskerk
St. Janskerk

 

 

 

 

 

J’ai profité de notre

dernier séjour en Belgique

pour honorer une

promesse faite à Christine,

pour passer une

soirée détendue avec ma fille

et pour rendre enfin la pareille

à deux couples d’amis

qui m’entraînent au restaurant

à chaque fois qu’on se voit.

Bon, d’accord, ils ne sont pas

de pauvres vignerons

mais plutôt des « qui ont réussi »,

mais même l’amitié ne doit pas

fonctionner à sens unique. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est quelquefois gênant de régler les additions avec une carte en plastique dont on sait pertinemment bien que les débits ne seraient pas couverts, c’est un fait. Ce n'est pas le cas pour l'instant. Mais il est encore beaucoup plus gênant, à moins d’être un muffle parfait, de ne jamais payer son écot.

 

Il pleuvait sur Jodoigne lorsque la Loute entra dans la fourgonette. Il pleuvait tojuours sur Maastricht lorsque cette même fourgonette déposait la demoiselle et Christine à la Rechtstraat. Il pleuvait derechef lorsque je croisai Michel et Michèle qui cherchaient à garer leur bolide près de la rive de la Meuse et tout autant tandis que Patrick et sa compagne faisaient de même.

 

Le soleil n’apparut qu’une fois que nous fûmes réunis, et le verre plein d’un sémillon/sauvignon argentin, ayant choisi notre « rijsttafel ». Ce fut « Combinasi » - traduction inutile je suppose – un ensemble de satés (brochettes), nasi et bami goreng, ainsi que toutes sortes de viandes et légumes, richement épicés.

 

Je ne sais pas s’il existe encore un restaurant indonésien en Belgique, ni si la France apprécie ce genre de cuisine, où l’arachide et le piment rouge règnent en maîtres. Aux Pays-Bas, la cuisine gastronomique existe certes mais n’est pas encore réellement entrée dans les moeurs. Bien souvent, le repas de midi consiste en tartines et on ne vous sert pas de boisson, ou alors un verre de lait. Si vous n’avez pas le guide Michelin sous le bras, un « Indisch Restaurant » - comme on disait jadis - reste souvent le meilleur pari. J’en connaissais d’excellents à Delft et celui de Maastricht est irréprochable. Sa carte des vins est hétéroclite, débarrassée du préjugé « pro-français » de ses collègues belges.

 

 

Selamat Makan !

 

 

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