UNE HALTE AU « PORT » DE PAILHÈRES

Smile !
Smile !

 

 

 

Port dérive bien entendu

de la porta latine

et désigne souvent les cols

en région pyrénéenne.

Celui-ci siège

à 2001 m d’altitude.

 

 

 

 

C’est sur sa route que nous avons rencontré un loup (voir ici) en septembre 2009, entre deux passages de Hillman Imp ou de « cigares » Messerschmidt qui y disputaient un rallye d’ancêtres de petite cylindrée.

 

Cette fois, le joyeux cortège de mes amis d’anniversaire y a passé une demi-heure fraîche mais joyeuse le 11 octobre dernier. Thierry, la calvitie de droite, vous dirait que ce fut un vendredi, et il n’aurait pas tort. Nous avions planifié une journée de vendanges « à s’n aise » ce jour-là mais l’envahissement par les ronces du carré de vignes que j’avais laissé à cette intention et surtout le temps exécrable qui règnait sur le Fenouillèdes modifia les plans. Là-haut, un soleil radieux et 10 cm de neige - à l'ombre - tombée au cours des dernières 24 heures nous accueillirent : excellent souvenir.

 

Vous remarquerez l’habillement hivernal de mes camarades, et les bras dénudés de Léon : la barde de lard visible sous le T-shirt explique cela, mais aussi les dérèglements de la thermorégulation qui accompagnent le diabète. En toute honnêteté, j’ai toujours eu trop chaud partout depuis que je suis adolescent, sauf quand j’ai faim ou peur. J’avoue avoir beaucoup plus souvent la dalle que la trouille.

 

Cette image est d’actualité car il reneige abondamment depuis quelques jours dans la région, d’une part, mais aussi parce que le cliché m’est parvenu récemment sur une carte-mémoire que Marc, le léger dégarni de gauche cette fois, a eu la gentillesse de me remettre. Or, formatée qu’elle fut sur un Nikon à grand capteur, le mien, un peu plus moderne mais d’un modèle différent, n’arrive pas à y trouver un seul fichier ! C’est le boîtier « d’étude », un D40 acheté en seconde main pour Christine qui s’initie avec passion à la photographie depuis quelques semaines, qui nous a apporté la solution. Et hop, voilà des pixels pour vous, après une petite retouche de l’horizontalité car c’est le retardateur qui a déclenché le diaphragme, depuis le capot de la voiture. Il a de ces penchants ... !

 

On y reconnaît encore Nathalie, la compagne de Marc, qui nous gratifie d’un regard d’acier à la Tatiana Romanova avant qu’elle ne perde le décrypteur du KGB, la « vioque » de ce blog qui utilise la même marque de rinçage que moi et la Civale, goguenarde vu qu'elle vient de récupérer ledit décrypteur pour le compte de l’AISE (Agenzia Informazioni e Sicurezza Esterna) avant de le monnayer au Mossad.

 

Et ce Col de Pailhères, me direz-vous ?

Il regarde le Pays de Sault du côté de l’Aude, et le Capcir côté catalan, mais se trouve en plein Donezan ariégeois. Le Tour de France y fait passer ses esclaves érythropoïétinisés et crétinisés à l’insu de leur plein gré : on l’a classé « hors catégorie », ce qui veut dire que les pharmaciens et les médecins du sport y perpètrent impunément leurs méfaits.

 

Mais l’endroit est « beau de chez beau ». On y croise souvent des troupeaux à l’estive : bêtes bovines de toutes les races à viande, chevaux mis à l’engrais pour le circuit hippophagique et magnifiques Meyrens si aptes à la selle. Des aigles royaux, mais encore plus souvent des vautours venus en vols nombreux (plus de 20 individus) de l’Espagne voisine, des circaètes et peut-être même l’un ou l’autre aigle de Bonelli viennent régulièrement me faire trembler de bonheur devant la majesté de leur vol. Dès que mon subconscient capte leur petit cri de mouette, beaucoup plus tôt que mon oreille ne m’en avertisse, je sais qu’ils seront là. J’adore les rapaces ... dans le ciel. J’en profite pour saluer au passage tous mes amis capitalistes.

 

 

Merci de votre venue, les amis, elle m’a fait un bien énorme.

 

 

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