MIEUX QUE LE “FLOWER POWER” À PAIRI-DAIZA

 

 

 

 

 

 

Si le « pouvoir des fleurs »

est indéniable,

celui de la presse

nous surprend parfois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eric Domb, qui me suivait de trois ans à l’athénée, vient de confier à Stéphane Godfroid pour le compte de « l’Echo » (et aussi « De Tijd » dans la partie néerlandophone) dans son supplément du samedi qu’il buvait avec beaucoup de plaisir l’Eglise de Coume Majou.

 

Eric précise que j’ai dû « être plus intelligent que lui » car je suis devenu néphrologue alors que lui « n’a fait que le droit ». Toute la famille Domb est une tribu de pinces-sans rire qui manie la dérision avec subtilité !

 

Eric a été un excellent fleurettiste, champion de Belgique à cette arme au moins chez les juniors comme son père avait du reste été champion universitaire à l’épée. Nous avons aussi été ensemble (avec son frère Marc également) vice-champions par équipe et avons remporté sans trembler (!) le « Prix du Roi ». Fine lame, il a ensuite créé sans coup férir, sur l’emplacement d’un ancien bien cistercien, le Parc Paradisio, comme il s’appelait d’abord, en partenariat avec la région wallonne, soutenu par tout l’enthousiasme de sa famille, même quand le tourisme se portait mal. Ce splendide domaine a ensuite pris « sérieusement » son envol, s’appelle dorénavant Jardin Pairi-Daiza, accueille bien plus d’un million de visiteurs par an avec une croissance de plus de 20% de la fréquentation chaque année. Eric a entretemps veillé au développement de l’association des entrepreneurs wallons ... Je ne sais pas où il trouve le temps de faire tout cela, d’autant qu’il est aussi devenu brasseur sur le site, renouant avec la tradition des bons moines.

 

Enfin, ce n’est pas un secret, il a élu résidence sur le terrain même (dans une maison arboricole) quand il ne parcourt pas le monde à la recherche d’une nouvelle trouvaille pour son public. Cette domiciliation lui permet d’effectuer une tournée matinale d’inspection ... à dos d’éléphant. Oui, notre Domb est officiellement cornac, ayant suivi avec fruit la formation complète en Thaïlande !

 

Si jamais le démon des Carpates et de la Transylvanie le prend, gageons qu’il deviendra montreur d’ours.

 

Je l’engagerais bien comme « VRP » pour mon vin, moi, à en juger par les retombées de son interview. Des Flandres, on m’a envoyé de nombreux mails pour savoir où s’approvisionner. Le WE du 11 novembre, la clientèle particulière de mon agent ostendais, Werco Wines, m’en a parlé lors des portes ouvertes qui y avaient lieu.

 

Mais ce fut surtout chez Gérald Servais, dont certains pensent qu’il est un agent secret à la solde de l’internationale wallone ouvrière sous le nom de code de « Langlois », qui tenait sa dégustation annuelle pour Au Chai dans le beau caveau aménagé au sous-sol de son domicile, que la demande fut la plus forte. Mon Eglise a plu et j’en suis fort aise.

 

Merci à Eric pour son intervention,

merci à Gérald pour sa confiance

et merci à la vallée de l’Agly de m’avoir donné ces raisins.