VILNIUS OU PORT-AU-PRINCE ?

 

 

 

 

 

 

 

Ressemblances ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous ne trouvez pas qu’il nous a un petit air de Marko Ramius (The Hunt for Red October) ou de Barley (The House Russia), tout en ressemblant aussi physiquement à Maxime Le Forestier et même à Jacques Brel, retrouvé gaillard après sa pneumectomie, notre Lavilliers millésime 2013 ?

 

Pour la voix, on reconnaît d’ailleurs certains accents de ses deux grands collègues, et pour l’ambiance un rien de Ferré ou du Nougaro et même du Boris Vian : du beau monde, tout cela. Est-ce que la présence de Romain Humeau, qui « multi-instrumente » sur l’album mais mixte et compose aussi, n’y serait pas pour quelque chose ?

 

Lavilliers en est à son vingtième album, paraît-il. Je n’ai pas compté. Mais je sais que la place qu’il prend dans ma cd-thèque de variété française – peu fournie – est imposante. Sa voix se teinte de plus en plus de satin, sans s’essoufler, et elle caresse tout le temps. Il a la soixante-dizaine (presque, né en 1946) florissante.

 

Cette fois, beaucoup d’orchestration et des cordes en veux-tu en voilà. Sur une plage, on nous annonce même un sax baryton : honte sur moi, malgré deux écoutes attentives à sa recherche, je ne le distingue pas. Ah, vieillir !

 

Il est amusant de tracer des parallèles : sur la plage 4, on retrouve des intonations semblables à « La Salsa », influence de la Big Apple sans doute.

 

Bon, maintenant, pour les explications de texte, il est trop tôt. Qu’en est-il de Jack the Ripper, de la Villa Noailles, de Maloya ... ?

 

 

Vous m’avez compris, un très bel album,

réalisé avec soin et un Lavilliers

dont la poésie et la douceur

ne font qu’augmenter avec l’âge.

Moi, j’aime.

 

 

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