QUEL OUVRAGE !

Portrait de R. Casement
Portrait de R. Casement

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voilà 500 pages

de vrai plaisir

de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un nouveau petit jeu : quels sont les auteurs ayant reçu le Prix Nobel de Littérature depuis ma naissance dont j’ai au moins lu (ou essayé de lire) un ouvrage ?

Années ’50 (fin) : E. Hemingway (+++) et A. Camus (tout ?)

Années ’60 : Saint-John Perse, J. Steinbeck (++), J-P Sartre (mais refus de sa

                   part)

Années ’70 : A. Soljenitsyne (m’insupporte), P. Neruda

Années ’80 : G. García Márquez (++), C. Simon (absence de ponctuation m’a

                   barbé, abandonné), N. Mahfouz (+++)

Années ’90 : Dario Fo et J. Saramago

Années 2000 : VS Naipaul (+++), JM Coetzee (+++) et D. Lessing

Et puis, celui-ci, dont je viens de « faire la connaissance ».

 

Cela veut sans doute dire que je suis passé à côté de pas mal de choses intéressantes.

 

Il s’agit ici d’un « polyptique » dans lequel l’auteur revient plusieurs fois vers le passé, sans créer de confusion cependant. Il y décrit – dans les faits – des épisodes de la même période à une ou deux décennies près : les exactions des explorateurs, puis des colons et des « industriels » à la solde du roi Léoplod II de Belgique au Congo, les mêmes agissements des sociétés britanniques dans la zone amazonienne disputée par le Pérou et la Colombie, et les événements impliquants des Irlandais aux premières heures de la guerre 1914-18. Mais en fait, c’est le cheminement de Roger Casement, à présent reconnu comme un héros national par les citoyens de l’Eire, qui lui sert de trame.

 

La traduction française proposée dans la collection Folio est excellente et le texte est quasiment dépourvu de faute. C’est chaque fois une fatigue des corps ciliaires qui a permis de m’arracher à la lecture !

 

Celle-ci m’a apporté quelque chose sur trois niveaux : (i) celui de l’information historique, où j’avais beaucoup de lacunes, (ii) celui de l’analyse des caractères, qui est fine et toujours compatissante et (iii) celui du récit qui est alerte et entraînant.

 

Est-ce la proximité des origines latino-américaines, il existe une similitude, de ton, de procédés et d’ambiance entre ce que j’ai trouvé ici et les ouvrages de García Márquez.

 

 

Vraiment un bon roman ... si c’en est un.

 

 

 

Réf. : Le Rêve du Celte (2013) de Mario Vargas Llosa

          Folio N° 5587, Ed. Gallimard

 

 

 

 

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