DES BOULANGÈRES SINON RIEN

Jocelyne et Christine ... au pied levé
Jocelyne et Christine ... au pied levé

 

 

 

 

 

 

 

Le 8 novembre dernier,

nous avions à couvrir

dans la journée la distance

qui sépare Gramat

de la Thiérache,

avant de débarquer

à Castillon le samedi matin,

pour la dégustation de

« Au Chai ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est d’habitude Christine qui se charge de trouver le gîte, elle a le nez pour cela. Une seule exigence de ma part, se retrouver à quelque distance de Chimay pour ne pas devoir sortir du lit à l’aube.

 

Or donc, nous quittons Reims pour Rethel alors que la nuit est tombée depuis longtemps, passons devant le plus grand sanglier du monde à Woinic et finissons par nous arrêter sur un petit terre-plein entre la Milaville et l’Eglise de Jandun. L’accueil y est gentil malgré l’heure tardive et nous sommes fourbus : dodo.

 

Le lendemain matin, les choses se précisent : nous avons abandonné la veille un restaurateur qui refait sa vie avec une ancienne femme de boulanger, archi-sympathique au demeurant, pour nous trouver à présent devant une table regorgeant de très bonne pâtisserie maison et des pains artisanaux de toute sorte : c’est que Jocelyne, la « kotmadame » (= landlady), vit ici avec Joël ... boulanger-pâtissier à la retraite. Christine n’en sort pas, décidément. Je pense qu’il va falloir que je me mette aux miches moi-même, au moins pour ne pas faire tache.

 

Plus sérieusement, l’endroit est adorable, mignon à souhait et le village de Jaudun a vu son centre restauré avec soin, même si le côté « propret à l’extrême » surprend un peu. La Thiérache (et sa gastronomie : Avesnes, Maroilles ... ), mais aussi la forêt ardennaise, s’offrent à vous. Et, de ce côté-ci de la frontière également, la tradition brassicole est vive, avec la brasserie Ardwen à proximité.

 

On est loin de la région dépendant de la ville de Guise d’antan, mais elle se partage entre les départements de l’Aisne, des Ardennes et du Nord, pour son côté français, et les provinces du Hainaut et de Namur chez nous – je veux dire en Belgique.  Le bocage et les bois continuent de marquer le paysage et la bête bovine, viandeuse ou laitière, domine toujours les préoccupations.

 

 

Je garde dans mes tablettes ce coin de France,

si proche et si méconnu, pour une halte un peu plus longue ...

même si, avec les Epoisses et le Munster avancé,

le Maroilles est un des seuls fromages

que j’ai du mal à apprécier.

 

 

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