UN NOUVEAU COLLÈGUE AU CHAI

25 ans de clientèle depuis 1989
25 ans de clientèle depuis 1989

 

 

 

 

 

C’est une fois encore

un des deux Michel

de ce blog,

isotopiste mais surtout

subtil « dégustationiste»,

qui m’avait « introduit »

auprès de ce collègue,

il y a ....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sa maison, non pas dans la prairie, mais au sommet d’une colline au bord de la route des vins, trône à main droite, à l’écart, quand on prend la route de Bergheim en quittant Ribeauvillé.

 

Le domaine (Papa André et deux fils à présent), compte une bonne dizaine d’hectares, dont une partie importante sur les grands crus Kirchberg, Geisberg et Osterberg.

 

Ils vinifient sur le Kirchberg peut-être le plus subtil muscat sec de tout le Haut-Rhin et ne le vendent qu’après un an ou deux, ce qui est particulier. Je ne veux me « mettre mal » avec personne, et signale que j’ai un goût prononcé pour le muscat dans cette région, dont notamment celui du Goldert de Zind-Humbrecht, celui de Laurence Faller, celui de Ecklé à Katzenthal, celui du Clos St Imer chez Burn ..... Mais celui de Kientzler est extrêmement fin et délicat, généralement.

(Je vous parlerai du Bas-Rhin une autre fois.)

 

Et le riesling du Geisberg me plaît d’ordinaire énormément aussi.

 

[Notez que, sauf erreur de ma part, ce sont justement les raisins de ce Geisberg et de cet Osterberg qui servent de base à une des valeurs sûres de la production alsacienne, depuis des décennies, le « Frédéric Emile » (Maison Trimbach).]

 

Vous voyez, mon ami Michel a le nez fin. Eh bien, Gérald, qui a retenu notre production pour son enseigne « Au Chai », vient de nous apprendre qu’il s’approvisionnait à présent aussi au Domaine Kientzler pour ses vins d’Alsace. Cela me fait grand plaisir car j’aurai ainsi sans doute la chance de retrouver cette famille de qualité ... lors de prochaines portes ouvertes en Hainaut. Et cela donnera une raison de plus aux amateurs de mes vins de se pointer à Castillon.

 

Je dois vous avouer, au moment de mettre la dernière main à ce billet, que je viens de me servir un grand verre tulipe assez refermé du Muscat du Kirchberg 2005 de la maison. Il a perdu le caractère extrêmement aromatique – on dit d’ailleurs muscaté – du cépage mais possède une bouche douce, pleine, continue et n’a aucune amertume ni lourdeur en finale. En fait, il a évolué comme le font les grands viogniers, sans vulgarité. C’est Ginette Zind elle-même qui m’avait conseillé, jadis, de laisser vieillir quelques années un petit nombre de bouteilles de muscat, pour voir. Elle n’avait pas tort. Cela étant posé, c’est quand même dans leur prime jeunesse, sur le fruit (et avec des asperges) que je les consomme le plus souvent.

 

Merci encore, Michel, d’avoir partagé

ce secret avec moi, il y a 25 ans,

et bravo à l’agent double 5650,

nom de code « Langlois »,

de l’avoir sélectionné.

 

 

 

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