QUEL SCÉNARIO !

Le rêve d'une ombre ...
Le rêve d'une ombre ...

 

 

 

 

J’ai retrouvé

une vieille

cassette vidéo

sans étiquette.

 

 

 

 

 

 

La première scène se déroule dans la carlingue d’un vol commercial : le héros – que je n’ai pas reconnu – lit un magazine.

 

Sans transition, l’avion doit se poser en effectuant un rase-motte prolongé au-dessus d’une ville peuplée, où les arbres abondent. En vue de la piste, il a perdu tellement d’altitude que ses ailes éciment certaines futaies, plus hautes que les autres.

 

Durant sa période de « taxi » sur le tarmac, car on comprend sans qu’on nous l’ait montré que l’atterrissage s’est déroulé sans encombre, l’appareil devrait passer une barrière entr’ouverte, ayant l’aspect d’un portail de jardin en bois blanc vernis. L’opérateur focalise la prise de vue sur cette scène et, soudain, le héros et une amie (sans doute), descendent sur l’asphalte et poussent le portail, permettant ainsi le passage de la machine volante.

 

Avant qu’ils n’aient eu l’occasion de remonter à bord, le jet se transforme en fourgonette blanche de marque française  ... et disparaît après un carrefour qui mène au terminal d’arrivée et aux formalités douanières. Nos deux personnages se trouvent désemparés, n’ayant pu conserver ni bagages, ni documents d’identité, ni aucun moyen de paiement. En outre, ils sont curieusement séparés l'un de l'autre et se cherchent sans se retrouver. 

 

Gros plan sur les deux visages et ... la bande magnétique se brouille de fantômes.

 

J’ai beau chercher, je ne trouve pas le nom du réalisateur, surréaliste sans doute, ou alors émule de Godard. Attendez, une nouvelle vague de pensées m’envahit ; j’en suis à bout de souffle.

 

 

Bon sang, mais c’est bien sûr :

ce n’était qu’un rêve !

 

 

 

 

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