PRÊCHER L’EXEMPLE

Trouvé sur le net
Trouvé sur le net

 

 

 

Une anecdote

défraie la chronique

du côté de

Chambéry

(voir ICI).

 

 

 

 

J’admets facilement qu’il n’y a pas de quoi fouetter un bourriquot mais nous nous faisons verbaliser pour un oui ou pour un non par keuf et la moindre des choses seraient qu’ils aient, en cette matière au moins, une conduite irréprochable.

 

Je trouve que les normes facilitant la vie aux handicapés sont parfois exagérées mais, en ce qui concerne le stationnement, elles me semblent adéquates et – à mes yeux – quasiment inviolables. Bien sûr, je suis certain que les fonctionnaires trouveront une bonne raison, une mission très urgente par exemple (comme aller chercher un kebab ou une pizza chaude pour leur pause) et ne seront pas sanctionnés.

 

Le 13 décembre 2011, au cours d’un anniversaire auquel j’assistais, le jubilaire a fait un malaise à table, avec arrêt cardiaque de courte durée. Il avait repris des fonctions vitales rassurantes à l’arrivée du SAMU – plusieurs invités lui ont prodigué les premiers soins adéquats et il était conscient quand le médecin du service régional des urgences est arrivé, en civil et bizarrement peu motivé. Au grand soulagement du confrère, c’est moi qui suis monté dans l’ambulance médicalisée avec les pompiers, pour conduire le patient, vomissant et encore instable, en observation à l’Hôpital de Narbonne. A l’arrivée sur place, girophare tournant et sirène hurlant (pourquoi ?), la rampe d’accès aux urgences était obstruée par ... une voiture des forces de l’ordre, garée de manière anarchique. Ses occupants discutaient le bout de gras avec le personnel de l’accueil. Sur mon injonction – sans nom d’oiseau mais assez « ferme » quand même – ils ont bougé leur teuf-teuf et l’ont rangée non loin de là, où elle ne gênait pas, avec des « Oui docteur, pardon docteur », me prenant sans doute pour le « vrai » intensiviste. Je ne suis pas habilité à pratiquer la médecine en France.

 

 

Ils ajoutaient la veulerie à la négligence ! 

 

 

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